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Pas de prix maximum pour les masques? Ils doivent évidemment être gratuits et disponibles partout.
Alors que la date du 11 mai approche, la confusion et les aberrations gouvernementales se multiplient.
Concernant les masques, dont la non-disponibilité constitue déjà un scandale central de l'épidémie, il faut passer à une toute nouvelle approche.
Afin d'éviter autant que faire se peut une nouvelle vague épidémique, le port du masque est un élément central.
Or la discrimination sociale va continuer à produire ses effets délétères avec un business autour des masques et de leur prix. La mesure la plus pertinente et la plus efficace en la matière est la mise à disposition gratuite et généralisée des masques, accompagnée d'une grande campagne d'explication et de prévention sur ce geste-barrière. C'est d'ailleurs ce qui est pratiqué dans un certain nombres de pays.
A l'inverse, la position de la secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacher est cette fois-ci réellement à la limite de la criminalité: “Un masque peut avoir différentes caractéristiques, qu'il s'agisse du nombre d'utilisations, de marques éventuellement (sic!). Pour ces raisons, l’approche qui consiste à dire ‘il y a un prix maximum’ risquerait de freiner l'innovation”, dit-elle . Au passage elle s'était déjà illustrée en approuvant la tentative du Medef d'imposer une augmentation des horaires de travail avant que celui-ci recule face au tollé.
La santé publique l'impose: gratuité et mise à disposition généralisée des masques. Et n'attendez pas le 11 mai pour sortir masqués
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