Cette tribune a pour but d’exposer l’inertie des industriels ainsi que le mépris institutionnel de certaines agences gouvernementales qui font ralentir le remplacement des tests sur les animaux par des méthodes substitutives.
Le public est incité à croire que les xénogreffes (transplantation d’organes d’animaux à l’homme) représentent une stratégie acceptable pour fournir des organes aux personnes en attente d’une greffe.
La grande bascule vers des régimes déséquilibrés et leur impact sur l'IMC a débuté dans les années 1980, lorsque sont apparus à grande échelle la restauration rapide et les aliments ultra transformés.
L’affaire de la Dépakine souligne à nouveau le besoin urgent de mettre à jour la réglementation par rapport aux connaissances actuelles en matière de fonctionnement du vivant.
Cela fait 75 ans que l’industrie pharmaceutique, l’industrie chimique et les autorités de réglementation se fient aux données issues de tests sur des animaux pour soi-disant protéger la santé humaine. Les résultats de cette grotesque erreur scientifique se révèlent au quotidien.
Malgré les tests sur des animaux et malgré les essais cliniques, les effets indésirables des médicaments provoquent des dizaines de milliers de décès par an en France et plusieurs centaines de milliers d'hospitalisations.
Vu la pertinence et la fiabilité de technologies disponibles aujourd'hui, la société civile pourrait invoquer la non-assistance à personne en danger pour inciter les agences de sécurité sanitaire à réaliser une réévaluation pour la santé humaine de tous les produits phytosanitaires ayant obtenu une AMM s’appuyant principalement sur des essais sur des animaux.
Pour certains cancers (environ 5% de tous les cancers), il existe des facteurs génétiques prédisposants. Cependant, et suite à la découverte de l’épigénétique, la science nous informe que nous ne sommes pas aussi soumis à nos gènes que nous pourrions le penser, puisqu’il est possible de modifier le rôle de nos « mauvais » gènes
Le public est incité à croire que la recherche représente la meilleure stratégie pour faire avancer la médecine. Mais qu'en est-il de la prévention, devenue le parent pauvre de la santé publique ?