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Dans «La Fin du journalisme ?» (Ed. de l'Atelier), Antoine de Tarlé revient sur la crise que traverse l'information, à partir de sources et d'analyses puisées outre-Manche et outre-Atlantique. Son vade-mecum documenté tombe à pic.
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Omar Habib, naguère kiosquier légendaire de la place Clichy à Paris, jadis animateur des luttes engagées par les travailleurs immigrés, enfant de la casbah d'Alger, est mort cette nuit, alors que l'Algérie sort du coma. Portrait d'un être cher.
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Où il appert que le président états-unien comme le français, tous deux ivres d'un pouvoir sans partage conquis lors d'un Blitzkrieg électoral, ne supportent rien ni personne en travers de leur route. Démonstration, dite Mueller-Bas...
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Sous couvert d'émotion, les interventions ayant suivi le trépas de Bush l'Ancien font ressurgir un ordre de fer, patriarcal et patricien. Celui qui forgea l'Amérique, tout en attisant la dissidence de ceux qu'il n'eut de cesse d'effacer...
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La revue Médium publie mon retour d'expérience dans le champ participatif : comment la délibération fructueuse s'avère souvent dépréciée, sous couvert d'une libre expression démocratique hélas dévoyée. (Re)lançons ici le débat...
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Emmanuel Macron est un sacré fidèle. À lui-même. Sa visite au Vatican fut une preuve supplémentaire d'un tel tropisme, excessivement touchant.
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Dix jours en mai, à l'occasion d'un reportage pour Mediapart : retour à Séoul, quittée 33 ans auparavant. N'y rien reconnaître, pour le meilleur et sans le pire. La Corée du Sud, enfin libre dans sa tête, réserve quantité de surprises ahurissantes au revenant...
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Au lendemain de la nuit des barricades, le 11 mai 1968, à l'âge de 8 ans, du haut de mon balcon du troisième étage, au 26 de la rue Gay-Lussac (Paris Ve), je n'avais en tête qu'un slogan : CRS Yes Yes !
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Retour sur une pièce de Marivaux ressuscitée à La Comédie Française : Le Petit Maître corrigé. La modernité politique et clinique de ce texte en fait non seulement un projet pré-révolutionnaire, mais un secours pour dégommer tout paltoquet du jour...
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Le récital parisien d'Ivo Pogorelich, salle Gaveau, fut de bout en bout sombre, lugubre et funèbre. Ce qui prit tout son sens existentiel en ces heures sinistres précédant la Pâques 2018, où la musique en vient à sonner le glas...