O Ardina...

C’est le premier festival ‘‘Seul.e en Scène’’ mais pour ‘‘La fleur au fusil » Lionel Cecilio n’est pas seul... il s’est bien entouré et il y a du monde! Céleste, la grand-mère raconte l'histoire et il nous la fait bien partager.

Oui, débarrassez vous de ce ‘‘breloque’’, qu’on nomme ‘‘Légion d’Honneur’’... Reste toujours Légion mais il n’a plus d’Honneur ! Imaginons qu’un fort mouvement civique retournait en colissimo sa breloque à l’Élysée ! Je sais il n’a rien à cirer... mais ça nous ferait un bien fou ce refus citoyen avec "retour à l'expéditeur" !

Ou plus précisément "Ça me poignarde le cœur", et quand je l’ai entendu je l’ai associé à une tirade théâtrale, sans le talent ni la sincérité ! Mais c’est ainsi que François Bayrou a réagi après le témoignage de sa fille, victime de violences dans le cadre de Bétharram... cette école privé d’élite et de maltraitance et abus sexuels!

Pour la première fois depuis 50 ans, l’extrême droite au Portugal a voulu s’opposer dans la rue aux manifestations célébrant le 25 avril 1974, date de la révolution des œillets qui a mis fin à la dictature fasciste Salazar-Caetano. Le deuil national et les obsèques à Rome du Pape François ont facilité l’initiative !

Le premier-ministre s’est dit «troublé» par l’énoncé du jugement concernant Mme LePen... et derrière lui un défilé de déclarations, d’invectives contre le ‘‘gouvernement des Juges’’ mettant ainsi en cause l’état de droit. Peut-être le moment d’ouvrir le dossier du "Casier Judiciaire Vierge", une condition pour tout citoyen désirant se présenter à une élection politique, nationale ou locale.

En 2025 on salue les 50 ans de la fin de la dictature en Espagne et le 51ème anniversaire de la révolution des Œillets au Portugal, 25 avril 1974. À la gare d’Hendaye (pays Basque) une plaque à la mémoire des Espagnols et des Portugais émigrés et exilés politiques passés par cette gare. Et à Saint Martin d’Hères (Isère), inauguration de la Place de la Révolution des Œillets.

"Au moins 330 morts ce mardi matin dans la bande de Gaza"... ce mardi matin "des mineurs chassés à coup de matraque, 450 jeunes exilés ont été évacués par la police à la Gaité Lyrique (Paris)". Rien à voir entre les deux violences ni le lieu ni les conséquences... mais une même volonté d’exclure, de rejeter, d’éliminer, ce 18 mars!

L’émission à l’air libre sur ‘‘l’affaire Bétharram-Bayrou: la mécanique du silence’’ m’a beaucoup ému en écoutant le témoignage de Némès Ehongo-Grasset, ancien élève de Bétharram (1986-92). Les violences et abus qu’il a subi sont prescrites par la Loi... les suites de ce qu’il nous révèle me font dire que ‘‘les conséquences, elles sont imprescriptibles’’.

Il y a presque un mois, le 30 janvier, à Siyaru, il y a eu au moins 14 morts et plusieurs blessés par des drones tueurs de l’armée de Djibouti. Officiellement, ce tir se justifie car "il y avait de dangereux terroristes", en fait il ne s'agissait que des civils et le ministère djiboutien de la défense, tout en reconnaissant ces faits, parle de ‘‘dommages collatéraux’’.

Oui, en référence à Stéphane Hessel, la nomination de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel, entérinée par la publication au Journal Officiel de ce vendredi, me suscite un INDIGNONS-NOUS ! Comme une colère, une rage, une indignation, une révolte pour dénoncer ce coup au ‘‘marteau piqueur’’ contre l’état de droit !