Bin Jamin, ça signifie "sans terre" en Hindi, et comme je loue mon logement... De Delhi à Genève en passant par Paris, Bruxelles et désormais la Haute Savoie, il s'agit d'analyser la politique et la mondialisation1…
sous toutes leurs coutures, sous l'angle d'un écologiste, afin d'envisager comment ici et là-bas, celles-ci ont des impacts sur nos vies, notre rapport au monde, notre empreinte écologique, etc. Comment imaginer encore le monde de demain à l'aune de tous les signaux alarmants d'aujourd'hui? Peut-être qu'il faut d'abord et avant tout mettre en pratique la fameuse maxime de Gandhi: "Be the change you want to see in the World".
Alors qu’émerge enfin le thème du pouvoir d’achat dans la campagne présidentielle, sur fond d’inflation galopante des prix de l’énergie et des matières premières, nous avons voulu faire le point sur la question sociale et la façon dont elle est abordée dans cette campagne hors norme, avec Laurent Berger, Secrétaire général de la CFDT :
Alors que les relations internationales étaient peu présentes dans la campagne présidentielle, celles-ci viennent de s’y inviter avec force suite à l’agression armée de l’Ukraine par la Russie. L’occasion de faire le point avec Pascal Boniface, expert des relations internationales, directeur et fondateur de l’Institut de relations internationales et stratégiques :
Alors qu’enquêtes après enquêtes, les questions écologiques sont de plus en plus prégnantes au sein de l’opinion publique, la campagne présidentielle française actuelle ne reflète pas cet état de fait. Comment expliquer ce décalage ? On a posé la question au philosophe franco-suisse Dominique Bourg :
Les 4 et 5 janvier 2022 au petit matin, les bétaillères sont venues chercher l’ensemble des vaches et veaux du GAEC du Pré-Jourdan pour les mener à l’abattoir. Ce alors qu’un seul cas de brucellose avait été détecté. Il est grand temps de changer ces normes iniques de massacre du vivant !
Allons-nous continuer à compter les morts innocents et à force de lâcheté, d’hypocrisie et de totale inhumanité, à nous faire contaminer par un imaginaire rance de repli sur soi qui finira par tout.es nous entraîner dans l’abîme ? Non, il faut commencer par rétablir les faits avant que de tout changer en matière de politique migratoire et de droit des étrangers.
L’allocution télévisée du Président Macron hier soir sur le volet de la pandémie n’a pas proposé grand-chose en dehors de la prochaine 3e dose vaccinale pour les plus de 65 ans. Or face à cette pandémie, c’est bien toute notre approche de la santé qu’il faut envisager sous un jour nouveau, celui du respect du vivant.
Pour affronter l’explosion des maladies et la dégradation accélérée de notre climat, il est urgent de prendre enfin pleinement conscience de l’interdépendance du vivant en liant notre changement individuel et notre engagement collectif, nos soins internes et nos valeurs externes.
Alors que les élections régionales et départementales ont connu des taux d’abstention énormes, rien ne change à la Cour de l’Elysée. Sa Majesté décide seule et la course quinquennale puérile à la présidentielle est lancée pour 2022. Et si on arrêtait d’être ridicule ?
Les élections des 20 et 27 juin resteront dans les annales comme un signal fort du « séparatisme » démocratique en cours dans notre pays. Un séparatisme des politiques du reste de la population que l’on avait déjà pu observer tout au long de la révolte des Gilets Jaunes en 2019, mais marquant une nouvelle étape, passant du rejet de la politique à un désintérêt total extrêmement préoccupant.
Le secteur culturel français est en crise, et c’est peu de l’écrire. Et malgré les aides financières que l’Etat daigne lui accorder, il se révolte partout sur le territoire. Alors au-delà des sous, ne faudrait-il pas surtout changer de paradigme, pour repenser la création et remettre à sa place la seule « culture » qui vaille aujourd’hui pour ceux qui prétendent nous gouverner, celle du profit ?