Un slogan: fiers d'être de droite. Un logo: le taureau. La chaîne de télévision Intereconomía est le média grand public des ultraconservateurs espagnols, qui feraient passer Eric Zemmour pour un dangereux gauchiste.
L'entreprise espagnole Telefónica a annoncé jeudi qu'elle licencierait 20% des employés de sa filiale espagnole, soit 6400 personnes. Le lendemain, la compagnie annonçait le versement de 450 millions d'euros en actions à ses dirigeants et 8 milliards à ses actionnaires.
Ils représentent moins de 20% de la population mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils font parler d'eux. Les indépendantistes catalans ont présenté mercredi au Parlement de cette Communauté Autonome une proposition de loi visant à déclarer l'indépendance. Elle a été rejetée sans surprise mais elle a retenu l'attention des médias grâce aux trois députés qui voulaient camper devant le Parlement jusqu'au jour du vote. Trois jours plus tôt avait lieu à Barcelone un référendum sur l'indépendance, le dernier d'une longue série engagée il y a un an et demi.
Le 14 avril 1931, la République Espagnole était proclamée suite à la victoire des républicains lors des élections municipales. 80 ans après la naissance de cette courte République, un sondage publié par le journal El País révèle la préférence des Espagnols pour le régime monarchique. 48% des personnes interrogées disent être à faveur de la monarchie et seulement 39% s'inclinent pour la république.
Le Parlement Européen a rejeté un amendement visant à obliger les députés à voyager en classe touriste pour des trajets courts (moins de 4 heures). L'information est passée inaperçue en France mais les médias espagnols s'en sont largement fait écho et ont publié les noms des députés ayant voté à faveur de la classe touriste.
Ils craignent d'être la première génération qui vivra moins bien que la précédente. "Sans maison, sans travail, sans retraite, sans peur", c'est le slogan de la "jeunesse sans futur" en Espagne. Ce collectif, né à l'initiative d'étudiants de l'Université Complutense de Madrid, espère faire descendre des milliers de jeunes dans les rues de la capitale.
Réduire de près de 10% le budget de la santé publique et subventionner en même temps les mutuelles privées, c'est possible? Oui, le gouvernement nationaliste conservateur de Catalogne est en train de le faire.
On les appelle les "ni-ni", des jeunes qui ne sont ni étudiants, ni salariés. Les médias espagnols se sont longuement penchés sur le cas et n'ont pas hésité à parler de la "génération ni-ni", caractérisée par son absence de perspectives et de projets. La chaîne de télévision La Sexta a été jusqu'à créer une émission de téle-réalité dont l'objectif serait de sortir ces jeunes paresseux de leur léthargie. Mais ce qui était censé être un nouveau phénomène sociologique pourrait n'être en fait qu'un mythe.