Quatre femmes espagnoles racontent leur avortement illégal sous Franco et leur lutte pour obtenir le droit à l'IVG, qui est aujourd'hui remis en cause par le gouvernement de Mariano Rajoy.
Le conducteur du train Madrid-Ferrol ayant déraillé près de Saint-Jacques-de-Compostelle, avec un bilan de 78 morts, a d’ores et déjà été condamné par une partie de la presse espagnole.
Par Benoit Cros
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Le conseil municipal de Badalona (200 000 habitants) située dans la banlieue de Barcelone a adopté une motion qui déclare "illégitimes" les intérêts d'une partie de sa dette et qui exige au maire de quantifier ces intérêts "illégitimes" et d'intenter une action en justice pour les annuler.
Une loi à l’initiative du gouvernement de Zapatero avait définitivement accordé la sécurité juridique aux femmes qui avortent et leur prise en charge gratuite par la Sécurité Sociale. La droite actuellement au pouvoir en Espagne prétend revenir en arrière et repénaliser partiellement l’avortement.
De l’actualité espagnole, on connaît évidemment les divers plan d’austérité, les hausses de la TVA, les coupes drastiques dans la santé et l'éducation. Mais, au-delà de la rigueur qu’on retrouve partout en Europe, il existe également une politique conservatrice dans le domaine dit « sociétal », qui est loin de rester anecdotique.
Une nouvelle passée inaperçue en France: la Justice espagnole va engager des poursuites contre l'ancien président de Bankia (et ancien directeur du FMI) Rodrigo Rato, notamment pour escroquerie. L'enquête concerne également 32 autres dirigeants de Bankia. La fin de l'impunité?
Une banque espagnole, Caixanova, qui refile des produits financiers toxiques à un analphabète et lui fait signer le contrat. C'est le dernier exemple du scandale des participations préférentielles, qui ont réduit à zéro les épargnes de milliers de petits épargnants, principalement des personnes âgées.
Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour l'Espagne, qui va devoir faire des sacrifices considérables pour sauver Bankia, l'une des principales banques du pays. 4 milliards, puis 15, 19, le coût de la recapitalisation sera finalement de 23 milliards d'euros. Les Espagnols, frappés par le chômage de masse et punis par une austérité budgétaire depuis trois ans, sont au bord de l'asphyxie.
La situation sociale de l'Espagne ne cesse de s'agraver: près d'un quart des actifs sont au chômage, la pauvreté infantile atteint les 26%, les centres de santé ferment, le déremboursement des médicaments s'impose, 300 familles sont expulsées chaque jour de leur logement. Mais le gouvernement catalan a trouvé la solution: la charité. Ce 27 mai aura lieu sur la chaîne publique TV3 le Téléthon de la Pauvreté. Ou comment transformer la pauvreté en une maladie.