En Saône-et-Loire, un feuilleton socio-judiciaire, entre Kafka et "Engrenages", jette une lumière crue sur les dérives de l'ASE, de la gendarmerie et du parquet de Chalon. Ces trois institutions peinent à justifier une maltraitance institutionnelle patente à l'encontre d'un Lieu de Vie, et d' ados victimes d'une rafle, au terme d'une "enquête préliminaire" très partiale.
Suite d'un feuilleton gratiné sur les dérives de la protection de l'enfance. Ex-directeur de l'ASE 71, je dénonce avec des preuves nouvelles, comment une enquête préliminaire qui s'éternise n'a pour fin que de présenter un innocent suffisamment longtemps comme un coupable, pour le ruiner. Alliés dans cette infamie, le département, mais aussi le parquet de Chalon, et même la gendarmerie !
Le "principe de précaution" mis en avant pour la fermeture d'un Lieu de Vie en Saône-et-Loire par les services de l'ASE n'aura servi qu'à masquer ses manquements, et l'ont conduite à une maltraitance sur des ados fragiles qui n'étaient nullement en danger. Il convient de les écouter, au lieu de se laisser leurrer par des discours hypocrites.
Un ancien directeur de l'Aide Sociale à l'Enfance de Saône-et-Loire dénonce dans une nouvelle lettre ouverte les dérives de son ancien service qui vont au rebours de sa mission de protection de l'Enfance, et la fuite en avant du Président du Conseil Départemental qui couvre ses services.
A L'ASE 71, c'est comme dans le Far west : quand la légende dépasse la réalité, on s'en tient à la légende ! Le résultat n'est pas glorieux: on met en avant "l'intérêt supérieur de l'Enfant", mais on se livre à la maltraitance institutionnelle la plus grossière.
D'aucuns trouvent à ce qui s'est passé à Frontenaud ( Cf mes trois billets précédents), des explications économiques, voire d'autres encore relevant de la théorie du complot. Il parait préférable de s'en tenir à la seule réalité, déjà bien assez compliquée!
Réflexions amères d'un ancien responsable de l'Aide Sociale à l'Enfance de Saône-et-Loire sur ce qui a pu conduire à ce qu'un des plus sérieux Lieux de Vie et d'Accueil de France soit fermé sans le moindre contrôle préalable, dans une violence psychique sans la moindre justification pour les 4 enfants raflés par 28 gendarmes et une dizaine de travailleurs sociaux.
Pour justifier sa catastrophique intervention de rapt de 4 enfants contre leur volonté, le Département de Saône-et-loire tente de banaliser l'opération, au nom d'un danger imminent qui relève du pur fantasme.
L'ancien Directeur de l'ASE jusqu'en 2008, s'adresse directement au Pdt du Département de Saône-et-Loire. Un courriel démontre que le Pdt n'a cherché qu'à cacher les conséquences terribles pour certains enfants des décisions folles de l'ASE. Une histoire dingue, emblématique des dérives de l'ASE, devenue zone de non-droit.