il ne sert plus à rien de pleurer à chaque inondation, de geindre à chaque incendie, de compatir avec les habitants privés d'eau. Mais tout d'abord il faut changer notre regard sur l'eau regarder ensemble le trop et le trop peu, pour inventer une gestion de l'eau adaptée au circonstances nouvelles sans perdre de temps.
Depuis que ce sigle est entré dans le débat public, je ressens un malaise à en débattre. Et puis, je m’aperçois que traîne, dans les arguments échangés un flot de stéréotypes, d’habitudes de pensées, de préjugés qui se percutent mal, tant les bases du débat sont biaisées par un retournement du sens des mots.
Deux événements viennent de se percuter ces jours-ci.les inondations en Haute Marne, et la manifestation de la Rochelle contre les mégabassines. . Il faut se battre pour inverser la logique actuelle de gestion de l’eau, pour qu’elle apprenne enfin à retenir l’eau au lieu de l’évacuer.
C’est maintenant que l’inaction climatique de nos dirigeants nous condamne à la double peine : d’un côté, maintenir la pression sociale pour tenter de rester dans la trajectoire du + 1.5°, mais de l’autre, réfléchir et inventer les solutions d’adaptation aux effets catastrophiques sur la santé publique du changement que nous subissons.
A voir et à écouter les maires de toutes sensibilités politiques, confrontés aux émeutes récentes, on sent un désarroi palpable, sensible presque charnel, tant l’incompréhension du phénomène qui les accable est grande
Face au dérèglement climatique , un politique écologique de prévention et de protection des populations est nécessaire à très court terme. Les grands chantier du long terme peinent à se mettre en oeuvre mais le court terme est oublié. Cette PEPPP, c'est ce qui peut nous éviter collectivement beaucoup de destruction , de souffrances et de morts
Les très graves inondations qui ont endeuillées l’Allemagne et la Belgique remettent dans la lumière crue du changement climatique, la place fondamentale des bassins versants dans la relation de l’humanité à la géographie. Les grands oubliés se vengent
L’écologie politique et le territoire : l’écologie politique est née en ville, mais elle doit en sortir. Dans une problématique démocratique de prise de pouvoir, c’est bien le nombre de convaincus qui fera la différence et c’est bien à la France socialement majoritaire qu’il faut s’adresser et réintégrer ses modes de vie, ses relations à l’environnement et ses comportements socio-politiques.
Les petits trublions de l’ordre productiviste se sont mus depuis 40 ans en foules expérimentatrices, ont promus des solutions viables et soutenables, ont conquis des pouvoirs d’agir. Ils ont aujourd’hui l’écoute attentive d’un nombre croissants de citoyens
Ils héritent d'histoires politiques porteuses de doctrines usées qu'ils doivent revisiter pour prétendre diriger la destinée de notre société