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Tout a commencé par une difficulté à immatriculer une voiture que ma femme et moi avions achetée d’occasion à l’issue d’un leasing. Nous nous sommes ainsi trouvés confrontés à la fois à la fermeture des services publics et à l’apparition d’établissements privés qui se chargent de mettre en œuvre les démarches administratives, notamment pour les personnes qui ne disposent pas d’un accès à Internet.
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La pandémie, bien sûr, est, d’abord, une crise sanitaire : il s’agit, d’abord, d’une maladie qui frappe tous les pays (c’est pourquoi on lui donne ce nom de pandémie), mais, d’abord, les personnes âgées. Cependant, il importe de mieux comprendre la signification de cette maladie, de penser sa dimension politique et sociale
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Le 16 mars, l’exécutif a décidé d’imposer le confinement à la France. Depuis maintenant un mois, donc, le pays vit dans le confinement, dans cette sorte d’attente. Nous souhaitons aujourd’hui tenter d’aller au-delà de la simple description pour tenter de réfléchir aux significations de cette mesure – à bien des égards inédite
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Donc, lundi soir, le chef a parlé. E. Macron a prononcé l’allocution attendue sur le coronavirus et sur le politique engagée par l’exécutif, en particulier à propos du confinement – prolongé jusqu’au 11 mai.
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À l’issue des grandes catastrophes qui touchent le monde, des assises internationales sont réunies pour qu'une analyse partagée des événements concernés permette d’assurer que le monde ne connaisse plus de crise comparable. La pandémie du coronavirus devrait ainsi susciter des assises internationales associant politiques, médecins, chercheurs en sciences sociales.
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Pour empêcher la propagation éventuelle du coronavirus, le pouvoir a décidé d’instaurer un confinement, c’est-à-dire d’interdire les déplacements considérés comme non essentiels, c’est-à-dire de chercher, une fois de plus, dans la répression une façon d’agir contre une maladie
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Depuis que le coronavirus a commencé à se répandre dans le monde entier, les gouvernements, dans tous les pays, à commencer par le nôtre, ont engagé ce que l’on peut appeler une politique de la peur. Mais il importe de s’interroger sur ce que signifie une telle politique et ce qu’elle implique.
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Le coronavirus s’inscrit dans le monde sous la forme d’une épidémie, mais, dans le même temps, il ne s’agit pas seulement d’une maladie, mais aussi d’une sorte de confrontation du politique et de ses limites
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J’avais prévu de consacrer mon billet de ce jeudi aux élections municipales dont le premier tour aura lieu ce dimanche, mais les événements et la situation de crise que semble connaître le monde me poussent à évoquer aujourd’hui le coronavirus et les significations des discours que lui consacrent les acteurs politiques et les médias.
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L’exécutif a donc décidé de refuser le débat à l’Assemblée nationale autour du projet de loi sur la réforme des retraites en appliquant le fameux article 49, al. 3 de la Constitution. Mais sans doute importe-t-il de réfléchir aux significations de la procédure ainsi mise en œuvre et, au-delà, à ce que l’on peut appeler l’avenir des institutions de notre pays durant le mandat d’E. Macron.