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Détournements de fonds publics, achat d'appartements en cash, trafic d'influence, embauche d'employés fantômes, appartenance à une organisation criminelle, corruption passive, implication dans des manifestations pour clore la Cour suprême et l'Assemblée, blanchiment d'argent... Une pluie de procédures, dans différentes juridictions, cernent jour après jour la descendance du président Bolsonaro.
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Des écoutes téléphoniques de la police révèlent le volume millionnaire et la pulvérisation du patrimoine d'Adriano da Nóbrega, chef de milice, carioca, exécuté, seul, dans des conditions plus que troubles lors d'une traque par des membres surarmés de bataillons de polices militaires en février 2020, à Bahia. Enquête (19/3/21) de Sérgio Ramalho, du site indépendant The Intercept Brasil (TIB).
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Que disait précisément la lettre, composée seulement de trois paragraphes et signée par cent cinquante intellectuels et artistes vivant aux États-Unis, dont l'Algérien Kamel Daoud, publiée le 7 juillet 2020 sur le site web de la revue Harper's Magazine ? Elle s'insurgeait contre un ostracisme grandissant envers les disensus, ce qui nuirait aux causes vitales. Nous l'avons traduite.
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Le 9 mars, Aly Silva, journaliste guinéense, a été enlevé, emmené hors la capitale, puis tabassé et volé. Langue en partie coupée, son élocution est actuellement difficile. Dans son blog, celui qui se dit menacé depuis 1992, critique fortement les mesures du gouvernement, et avait, avant son agression, reçu un appel téléphonique du président de la République, l'ex-militaire Umaro Sissoco Embaló.
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Vingt appartements, bureaux, acquis depuis 2005. Le fils aîné Bolsonaro, toujours sous le coup d'une enquête «pour improbité administrative liée à l’emploi de salariés fantômes» et pour un possible blanchiment, de millions, via son homme-lige lié à des milices et écroué, vient d'acheter pour 6 millions R$ (880.000€) une immense et luxueuse résidence dans un condominio-forteresse à Brasilia.
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Jair Bolsonaro, le 4/3/2021. © Jornal O Globo
« Assez de femmelettes et de jérémiades. Vous allez pleurer jusqu'à quand ? ». Jair Bolsonaro, président de la République, le 4 mars 2021, à São Simão (Goiás).
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Des inégalités constitutionnalisées. Abolir ce régime avec «les mécanismes qui le font fonctionner, les institutions qui le soutiennent, les règles qui l'éternisent» et annuler certains privilèges «que notre société considère comme des droits et donc comme intouchables», pour parvenir «à un consensus social». Seule voie, selon le journaliste Burgierman, pour que la société devienne «un pays».
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Torture à mort, racket, corruption. C'est pour ces crimes que 8 officiers de la police militaire de l'Etat de Rio de Janeiro (PMERJ) avaient été condamnés. Leurs peines accomplies, avec de fortes remises, ils ont été réintégrés. 8 autres officiers condamnés continuent à travailler à la PM pendant qu'ils font appel, libres, de leur sentence. Enquête de Rafael Soares, du quotidien carioca Extra.
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4 votes à 1. La Cour Supérieure de Justice (STJ) -dont l'ex-pdt (2018/2019) João Otávio de Noronha, proche de Bolsonaro- a invalidé la prise en compte des analyses des comptes bancaires et des dossiers fiscaux dans des futurs jugements de Flávio Bolsonaro. Les trois autres juges du vote majoritaire avaient été nommés en 2015/2016 au STJ par... la présidente de la République Dilma Rousseff.
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Hors de toute « histoire officielle », « très indépendante » ainsi était la poète. Le 21 février, le critique argentin Demian Paredes revenait sur ce chemin décalé, des décennies durant emprunté par celle qui, irréductible, aimait répéter : « négocier (...) C'est un mot que je n'ai ni cultivé ni ne cultive. » Traduction.