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Salvador (Bahia, Brasil) - Brasil Argentina AmSud
L'essayiste Vladimir Safatle dénude l'idéologie qui a toujours animé les forces armées du Brésil, une nécropolitique vêtue de la «pantomime du conflit entre le noyau dur et les modérés» et prouve que «communisme» est le nom toujours utilisé pour se référer à la figure d'un peuple insurgé. Et Safatle d'inciter les privilégiés côté santé à forcer la fin de ce gouvernement par l'occupation des rues.
Une supposée "polémique" sur le montant d'achats de nourritures - en l'occurence du lait condensé sucré - par les organismes fédéraux (armée, etc.) a été montée en épingle par la presse mainstream. Le 27 janvier, le PR Jair Bolsonaro a réagi par des propos abjects, salaces, obscènes et grossiers.
L'éditorial du 21/1 du conservateur quotidien O Estado de São Paulo rappelle que Bolsonaro «président le plus inepte de l'histoire de la nation» n'a «jamais été à la hauteur de ses fonctions» tout en pointant «la mauvaise capacité de nombreux dirigeants politiques actuels».
Le quotidien, qui reste anti «lulopetista», appelle à réformer «l'infrastructure critique de la démocratie».
« Comme base du pays, dans l'ADN du Brésil, il existe une chose, qui s'appelle le " latifúndio escravagista ", qui était l'élément qui faisait fonctionner l'économie, et même après la fin de l'esclavage, la logique du " latifúndio escravagista " est restée, s'est perpétuée, jusqu'à aujourd'hui. C'est la logique d'une dualité, il y a deux types de personnes : l'esclave et le sujet »
L'essentiel des partis politiques dits « centristes », du « Centrão », qui par ailleurs ont emporté le scrutin municipal de novembre 2020, sont des partis qui soutiennent le gouvernement Bolsonaro et qui y prennent part.
Les alliances politiciennes au Sénat sont encore une fois la démonstration de l'entrelacement de Bolsonaro avec l'axe du "Centrão", axe qu'il exécrait en 2018 lors de son élection. Et les six sénateurs du PT (gauche) s'associent à l'unanimité à cette alliance voulue par le neofasciste président de la République pour l'élection, à bulletins secrets, au perchoir sénatorial, début février.
Emmanuel Macron a déclaré le 12/1 que «continuer à dépendre du soja brésilien serait être de connivence avec la déforestation de l'Amazonie». Auquel Bolsonaro a répondu le 15/1: «Monsieur Macron ne connaît rien à la production de soja au Brésil (..) La production agricole en Amazonie est infime».
Les deux présidents, pathétiques, sont renvoyés dos à dos par le renommé scientifique Raoni Rajão.
Par 27 voix contre 23, le groupe parlementaire du PT, le premier de l'Assemblée nationale avec 52 députés, a choisi le 4 janvier de soutenir la candidature de Baleia Rossi, du parti MDB, pour tenter d'assumer le mandat de président, pour deux ans, qui débutera en février. M. Rossi a été un crypto-bâtisseur, au côté du PR Temer, puis votant, comme son parti, de l'impeachment de Dilma Rousseff.
« Ils disent que Dilma a été torturée et qu'ils lui ont fracturé la mâchoire. Apportez la radiographie pour que nous puissions voir le cal osseux. Ecoutez, je ne suis pas médecin, je ne suis pas médecin, mais jusqu'à aujourd'hui j'attends la radiographie ». Nouvelle ignominie du sociopathe Jair Bolsonaro, entre plusieurs éclats de rire, ce 28/12 à Brasilia.