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Je pourrais résumer ce livre en une poignée de mots en forme d'épitaphe : « Renato Prunetti (1945-2004). Ouvrier, il en est mort. »
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Pour aborder ce livre et en discuter l'intérêt, je suggère de commencer page 159 où Pierre Mouterde nous dit trois choses: «On vit dans un monde où, comme jamais, on a besoin de révolutions» ; «La nécessité que nous avons de devoir collectivement agir vite» ; «On n'a jamais été aussi loin de la possibilité effective de mener aujourd'hui une véritable révolution.» Amer constat.
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S'appuyant sur une solide bibliographie, Pierre-Frédéric Charpentier nous met dans les pas de ces intellectuels, journalistes, pamphlétaires, artistes qui, depuis Paris ou la Péninsule, défendent leur Espagne : la républicaine, rouge et noire, indocile, généreuse et utopique ; la cléricale, austère où chacun reste à sa place, condition sine qua non pour éviter que la sauvagerie ne l'emporte.
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« Evo Morales bénéficie encore à l'étranger de l'image d'un écologiste hors pair » nous dit Dimitri de Boissieu, image qui fait oublier que ce sont les partisans de la construction d'un capitalisme d’État, peu sensibles aux problématiques écologistes, qui tiennent les rênes du ministère de l'Economie.
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A la fin du mois de mars, l'association VISAGES proposera à Rezé (banlieue nantaise) son 36e forum du film documentaire d'intervention sociale, soit 14 projections suivis de débats sur les questions sociales et sociétales.
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Le politologue libéral Gilles Vandal nous met donc dans les pas d'un homme brutal, imprévisible, amoral, menteur invétéré, auto-centré qui n'a qu'un but : détruire ce sur quoi s'est reposée la puissante Amérique durant des décennies, autrement dit d'une certaine idée de son rôle dans le monde.
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L'Association France-Palestine Solidarité de Loire-Atlantique propose sa deuxième semaine du film palestinien du 10 au 16 janvier prochain.
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En 2014, Alain Deneault soulignait le rôle important joué par le Canada dans l'évasion fiscale dans un livre intitulé "Paradis fiscaux : la fiscalité canadienne". J'en avais fait une présentation à l'époque. Je la reposte aujourd'hui en espérant que le livre soit toujours accessible à la vente...
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Lorsque Jack London écrit "Le Mexicain" en 1911, le Mexique est en pleine ébullition politique et sociale : le pouvoir autoritaire de Porfirio Diaz vacille sous les coups que lui portent aussi bien les secteurs démocrates que les zapatistes, villistes et autres magonistes. Aux Etats-Unis, le climat social est tout aussi tendu entre le patronat américain et le syndicalisme offensif des IWW.
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Monstres marins, chiens de l'enfer, loups des mers « bestiaux et carnivores »… le grand public ne sait-il pas tout ce qu'il doit savoir sur ces gibiers de potence, buveurs impénitents, braillards et violents, sans Dieu ni autres maîtres que Satan lui-même, la cupidité et le vice ? Non, et il faut remercier l'historien M. Rediker de lever le voile sur le monde singulier des pirates du 18e siècle...