Ce billet est né, parce que mon commentaire en réponse à M Boudinovitch dépassait les 4500 caractères.Voici le message auquel il répond (vous pourvez le retrouver ici, début de la conversation le 22/06/2015 à 21:28 )
Je suis un peu effaré, sans voix, devant la récupération qui est faite de cet attentat commis contre le droit à s'exprimer et à caricaturer.Alors que des journalistes, des caricaturistes, mais aussi des innocents, ont été lachement et froidement assassinés par des cinglés, des fous, au nom de dieu, dans un pays laïque, et que cet attentat a ému la France, et fait naitre des réactions, au delà de l'horreur que représente la perte d'une seule vie, pour ce que représente cet acte comme atteinte à la liberté d'expression, je vois et j'entends dans le média une lente et inéluctable dérive sémantique.
Vendredi, j'ai participé à une réunion politique au cours de laquelle était abordée (trop brièvement, mais il est toujours préférable d'aborder trop peu un sujet, que de ne pas l'aborder) le sujet des travailleurs pauvres.Dans l'analyse d'un des intervenants, la question de la rétribution économique à la société de ses bienfaits, par les acteurs économiques, a été abordé. En effet il disait que de son point de vue, les acteurs économiques (entreprise par exemple) réalisaient des bénéfices et gagnaient de l'argent, parfois peu, mais parfois beaucoup, en utilisant les connaissances techniques et technologiques de la société, issues de recherches fondamentales de la société, ou en utilisant les infrastructures (routières par exemple), et dont ils bénéficient relativement gratuitement.
Loin de moi l'idée de défendre Thomas Thévenoud. Il avait les moyens, et le temps de s'entourer d'une aide pour gérer ces détails emmerdants et surtout payer son loyer.Ce qui me fait réagir, ce sont les moqueries et la tournure en dérision que prend dans les médias et le monde virtuel cette notion de phobie administrative.Alors certains vont faire venir un médecin qui va expliquer que la phobie est une maladie, et qu'il ne peut pas y avoir de phobie administrative, ou en tout cas que l'académie et la sécurité sociale n'ont pas encore codifié la chose.La sécurité sociale parlons en....
La nouveauté de cette élection européenne était la comptabilisation des votes blancs.548554 électeurs (environ 3% par rapport aux suffrages exprimés) se sont déplacés pour déposer dans l'urne une enveloppe vide ou comportant un bulletin blanc (source). Ce n'est pas rien, puisque c'est le seuil à partir duquel les frais de campagne sont pris en charge par l'état.