Retrouver son pouvoir personnel d'analyse face aux idées "prêt-à-porter".
J'ai applaudi à ma fenêtre le corps médical, attendu, lu, vu, lâché prise, grommelé dans des discussions de comptoir (plutôt1…
de salon depuis un an), senti mon " grand corps devenir malade " à force de se laisser infiltrer par la parole des uns et des autres. Vous vous reconnaissez aussi ?
Mon métier étant de gigoter ma plume et ayant déjà éprouvé l'engagement pendant quelques années dans une association quand j'ai été maire de la Nuit de Toulouse, j'ai écrit un opuscule de "macroniste repenti" et décidé d'éditer ce blog dans la foulée. Nous sommes en droit de refuser ce qui heurte notre moralité. Ce que Gandhi a bien formulé : « Notre conscience ne nous impose aucune obligation de nous soumettre aveuglément à une loi, peu importe qu’elle soit soutenue par la majorité ou par quelque autre force. Nous avons le devoir et la liberté de résister à tout commandement immoral. »
La suite de la suite de ces écrits est d'autant plus d'actualité alors que le gouvernement met toute son énergie pour évaluer notre docilité. Depuis le 19 avril, j'ai parlé de la "révolution Macron", son livre de campagne ; de retrouver son pouvoir personnel d'analyse ; du virus qui surgit tel un marqueur divin de la folie des hommes, de complotisme...Et après ?
Vous l'avez compris, il y a une continuité dans ces écrits. Aujourd'hui, je m'applique à rendre hommage aux Lumières, mettre en relation ce qui était avec ce que nous sommes devenus aujourd’hui. Le Christ serait-il la solution à toutes les difficultés ?
La peur, la panique, les intérêts corporatistes et individuels, la pression des urnes à remplir prochainement, amènent les hommes à prendre des décisions qui, au premier chef, vont à l’encontre de La Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée le 10 décembre 1948.
Macron écrivait dans " Révolution " : « Je suis convaincu que le XXIe siècle dans lequel nous entrons est un siècle de promesse. Je veux une France réconciliée qui considère les plus faibles et fait confiance aux Français. » Diable, nous étions 8 millions à frétiller à cette idée. Depuis le dictat législatif, le virus, les frappes sociales ont divisé le peuple mais aussi réveillé des consciences.
J'en étais resté à Karl Popper, philosophe des sciences du XXe siècle, qui nous fait remarquer que « les personnes les plus désireuses d’amener “ le paradis sur terre ” sont les plus enclines, une fois au pouvoir, à adopter des théories du complot pour expliquer leurs échecs. »
"La théorie du complotisme est devenue le maillon fort des machines éditoriales", écrivais-je dans le billet N°8. Karl Popper, philosophe des sciences du XXe siècle, fait remarquer que « les personnes les plus désireuses d’amener “ le paradis sur terre ” sont les plus enclines, une fois au pouvoir, à adopter des théories du complot pour expliquer leurs échecs.
Nous en étions restés au trouillomètre à zéro et à "ceux qui n’aiment pas la liberté." Comment être honnête avec soi-même dans ce contexte ? Penser autrement est devenu penser complotiste. Une théorie qui alimente les colonnes et les plateaux des médias.
N'est-ce pas que l'on aime bien savoir : " À qui ai-je affaire ? " Les mots à mots ont leur poids. Les images posent une vie. Une lumière... C'est l'objet de ce portfolio.
De la suite dans les idées... Dans le billet précédent, le fichage était à l'honneur, ce qui nous mène à la question de la dictature et ses "subtilités". La peur de la pandémie, du terrorisme, du cataclysme climatique permet de faire passer l’inacceptable avec pour conséquence de diviser les Français.
Dans la continuité du billet 5.... Tout comme il existe un principe de précaution sanitaire, celui du principe de précaution de nos appareils démocratiques doit être activé. Ce jusqu’au-boutisme, via le fichage, favorise l’émergence d’une pensée anxiogène, celle que la guerre civile est inévitable.