Depuis sa création, il y a 47 ans, Cinéma du réel s’est imposé comme le festival de référence du cinéma documentaire en France. Attentif à la diversité des écritures, des formes et des idées, il rassemble1…
un public large, fidèle, attentif et curieux. Dans une démarche prospective, Cinéma du réel rend compte de la création documentaire contemporaine, de ses évolutions et de ses expérimentations en dialogue avec la mémoire du genre. Découvreur de jeunes talents, Cinéma du réel contribue depuis plus de 40 ans à révéler sur la scène internationale de nombreux réalisateurs et rassemble les cinéastes qui font le cinéma documentaire contemporain en France et à l’étranger.
La diode de ma webcam s’est mise à clignoter sans raison. Est-il possible qu’un observateur, un hacker, une amie ou un fantôme soit en ce moment logé dans ma webcam ?
Je me lance dans une série d’appels visiophoniques pour découvrir ce que me veut cette entité insaisissable.
En mai 2016, à Ramallah, a ouvert le Musée de la culture et de l’histoire de la Palestine. Inauguré vide, il le restera pendant plusieurs mois jusqu’à ce que se prépare la première exposition, dédiée à Jérusalem. Le film se déroule pendant cette période de transition, durant le chantier d’une ville rêvée, contrepoint d’une réalité politique.
Tandis que la lave continue à jaillir du centre de la terre sur l’île d’Hawaï – présentant un péril imminent –, une crise couve. Des astronomes prévoient de construire le plus grand télescope au monde sur Mauna Kea, la montagne la plus sacrée et la plus vénérée d’Hawaï.
Un homme puissant cultive un étrange passe-temps. Il achète des arbres centenaires, dont certains ont la hauteur d’un immeuble de 15 étages, à des communautés vivant sur la côte géorgienne, puis les déracine pour en faire une collection dans son jardin privé.
À Boston, dans son appartement en demi sous-sol qui semble tout droit sorti d’un vieux film noir, le grand pianiste américain Ran Blake mène une vie solitaire et continue de façonner son jeu inclassable. Depuis plus de 70 ans, c’est son obsession pour le cinéma qui l’anime et nourrit sa musique dans un dialogue unique entre les deux arts.
Une horde de chevaux à moitié sauvages, des historiens qui chantent des chants de la guerre coloniale contre l’Empire russe, des jeunes qui dansent sur la place publique, des villageois qui se bricolent leur musée : tout un peuple qui se souvient dans une petite république du Caucase. Et tout au long, le peintre Rouslan Tsrimov nous guide dans la manière de vivre et la forme de pensée des Nartes.
Le bureau de Franck Venaille, poète et homme de radio, est progressivement vidé. Micha Venaille et Martin Verdet y trouvent une foule d’enregistrements de sa voix. La pièce devient alors le théâtre de tout ce qu’on ne fait pas dans la chambre d’un mort.
Faire régner l’ordre, c’est la mission de Matt, policier dans une banlieue d’Oklahoma City aux États-Unis. Tous les matins il prend sa voiture pour patrouiller dans la ville. Tous les matins, il appréhende les interpellations à venir et se questionne sur ce que ce métier a fait de lui.
« Odoriko » désigne les danseuses d’un art bientôt disparu, celui du théâtre de strip-tease japonais. Alors qu’il a pu constituer un divertissement populaire au même titre que les spectacles comiques, seuls une vingtaine de ces clubs de strip-tease sont encore en activité dans le pays. Les femmes continuent à voyager seules avec leurs costumes dans leurs bagages, d’une loge à une autre.
À partir des archives du journal télévisé, retour sur les émeutes de 2005 en France, survenues suite à la mort de deux jeunes poursuivis par la police.