Le blog de Cinéphile en campagne

Comment mettre en scène la violence sans en imposer l’impact à la spectatrice ? Question ancienne qui fait son retour dans le cinéma contemporain. « Les fantômes » l’aborde au prisme du conflit actuel en Syrie.

Retour du patrimoine comme seule source d’esthétique, pauvreté des rôles féminins : « Monte Cristo » vous salue bien. Bienvenue dans les années 20 !

Christophe Honoré a eu l’idée saugrenue de faire jouer à Chiara Mastroiani Chiara Mastroiani décidant de devenir son père Marcello Mastroiani. Trouble dans le genre, le réel et l’héritage, au prisme du cinéma.

Dans un documentaire fort et intelligent, l’écrivaine Christine Angot, incestée par son père, passe les paroles qui l’entourent au miroir de la caméra. Parce qu’"Une famille", ça ne peut pas être ça, et pourtant c’est ça.

Asmae El Mounir essaye de faire dire à sa grand-mère la vérité. Mais ne l’a-t-elle pas déjà trop fabriquée pour pouvoir l’entendre?

Anna Hints filme des femmes, en corps, paroles et collectif, au fil des saisons. Une intention simple pour un film profond, impressionnant, quasi chamanique.

Comédienne et animatrice télé (re)connue, l'italienne Paola Cortellesi propose un premier film étonnant, tant par sa forme que par son sujet : "Il reste encore demain". Oui, mais pour quoi?

De 1976 à 1983, l’Argentine subit un dictature militaire. En 1985, ses principaux dirigeants sont jugés pour crime contre l’humanité. De ce procès exemplaire, Ulises de la Orden dégage l’essentiel et nous le donne à comprendre en 18 chapitres. Alors que le fascisme revient en Europe et que Milei a été élu en Argentine, rappelons-nous ce que c’est qu’une dictature.

Bref retour sur une seconde série de films sud-américains vus dans le cadre du festival toulousain Cinélatino. Subjectivement ordonnés, en commençant par ce qu’il faudrait absolument voir.

Retour sur un premier week-end passé à Toulouse au festival Cinélatino. Bref avis sur les films vus, classés par ordre de préférence.