Je viens d'avoir dix-sept ans, un an de moins que dans la chanson de Dalida. Comme son héros, j’ai soif d’aimer, de filer ailleurs chercher du nouveau. Je pars un mois dans un collège quelque part près de Londres. C’est l’été. En Angleterre l’été ressemble à s’y méprendre à l'automne. Je m’en fous. Je pars ! Officiellement, dans le but d'améliorer mon anglais.
Il y en a qui commencent mal l’année, à force qui sait de l’avoir trop ou mal arrosée. La langue pâteuse, ils se prennent les pieds dans leur vocabulaire. Or, de même qu'un train peut en cacher un autre, une consonne mal placée, voire remplacée, peut changer un discours et provoquer de sacrés dégâts.
Le pot - de confiture, ou de pourriture, selon l’expérience de chacun - de 2014 n’est pas encore fini, sa date de péremption même pas atteinte, que certains se ruent déjà sur celui de 2015. Alors qu’il ne figure pas en rayon, ils tentent de se le procurer coûte que coûte, sous le manteau en échangeant des branches de houx, ou en avant première lors de ventes privées.
"Vendredi j'ai eu une panne de volets : je n'ai pas pu décoller." Si mon voisin de table m'a entendue prononcer cette phrase dans mon téléphone portable hier matin, tout sourire à la terrasse d'un café, il l'a sans doute traduite dans sa tête comme suit.
Dans la cuisine, la femme s’active autour du plan de travail. Elle prépare un gâteau, un quatre-quarts. Pour la fête de charité de la paroisse. La femme n’est guère portée sur la religion, mais elle aime l’idée de s’occuper des autres, de se sentir utile en rendant service.
Par Corinne Klomp
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En France, paraît que la parité va coup-ci coup-ça. Les femmes seraient à la ramasse dans plein de domaines, la faute aux hommes qui s’agrippent au pouvoir comme la moule à son rocher. Faux ! Il est au moins un secteur dans lequel la parité tient le choc, au-delà même des espérances les plus folles.