Au théâtre du Rond-Point, Céline Milliat-Baumgartner et Pauline Bureau, sœurs siamoises de théâtre, font renaître des cendres d'une carcasse de voiture, l'histoire d'une orpheline qui a perdu ses parents dans un tragique accident de la route. La pièce s’appelle « Les bijoux de pacotille » , ils sont inestimables.
Chez Les Solitaires Intempestifs, la collection « Classiques contemporains » nous propose une nouvelle édition de la pièce de Jean-Luc Lagarce : « J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne ». Au sommaire de ce livre de 128 pages vous y trouverez le texte intégral, sa chronologie, avec le synopsis de la pièce et une préface d’Alexandra Moreira da Silva, bien analysée.
Élodie Chanut veut créer les conditions d'une réflexion collective via les mécanismes de la violence et ne veut pas prendre en otage le public. Est-ce le cas ?
Avec Le vent souffle sur Erzebeth, Céline Delbecq nous ouvre les pages d'une pièce, à la façon d'un conte ancien, où la modernité n'aurait pas recouvert d'un voile sombre le visage des habitants de Somlyo, un petit village enclavé entre la mer, les montagnes et un volcan.
Marine Bachelot Nguyen a écrit Le fils à la suite d'une sollicitation en 2014 du metteur en scène David Gauchard, de la Compagnie L'unijambiste.
L'idée était de faire entendre la parole et le glissement idéologique d'une femme, mère de deux fils : Anthony proche de l'extrême droite et de Cyril qui se révèle être homosexuel.
Cela commence dans le plein feu. Déambulant sur la scène, toute l'ambivalence d'un homme se montre. Son corps, une perruque blonde à la main, va et vient sur l'incertain chemin de sa destination finale.
Dans un geste théâtral, l'homme se coiffe du postiche. Cet homme c'est Lorenzo.
Sur une pelouse de football, l'autel d'Apollon, est rempli d'offrandes. La lyre du dieu étincelant fait résonner les rythmes mêlés d'une samba brésilienne et d'un trafic routier incessant. Voilà le décor visuel et sonore planté par Gilles Pastor, où le choeur de la tragédie, par son art, danse et mime le tragique destin d'Œdipe.
J'ai bien fait ?, la pièce de Pauline Sales est une question qui se pose sur l'époque et la génération de Valentine, 40 ans, professeur de lettres en pleine crise (burn-out social ?), dans la nuit d'une banlieue parisienne.
La 23ème édition de la Mousson d'été a fait fleurir deux noms, venus de l'imagination des auteurs : liberté et identité. Pour définir le premier, il faudrait connaître jusqu'où peut-on aller trop loin dans sa confrontation avec autrui ? Et pour le second doit-on ouvrir son passeport ?