En ces temps redoutés d’un retour éventuel et dûment constaté vers des réflexes antisémites, réactiver la nécessité de lire certains auteurs ayant témoigné des états d'âme stupéfiés et des atrocités connues pendant la Shoah, ne relève pas d'une activité accessoire. Mais bien plutôt indispensable et... urgente.
Perplexité peut-être trop personnelle: je ne comprends pas, actuellement, les focus accordés par Médiapart à certains sujets, tandis que d'autres lui paraissent non essentiels.
Ré-édition (augmentée) d'un article que j'avais, par choix irraisonné, dépublié, il y a un mois. Parce que j'avais pensé (à tort?) que l'art de Blanche Gardin ne convainquait pas les lecteurs de Médiapart. Son actualité récente m'invite à récidiver.
Bien des médias veulent encore nous faire croire que les Français et même les Européens lisent encore vaillamment de vrais livres. Faut-il se fier aux fallacieux sondages ou à ce que l'on constate dans son entourage immédiat ou lointain?
L'herbe à Nicot, on le sait, n'a plus bonne presse depuis environ 20 ans. Mais le nombre de fumeurs (de cigarettes, pipes, narguilés, cigares) n'a pas tant baissé que les divers gouvernements l'ont prétendu. Au-delà de la polémique qui divisera toujours les hygiénistes et les suicidaires conscients, comment ne pas aussi dénoncer la politique d'augmentation sournoise voulue par Macron et consorts?
Il est des oeuvres qui n'ont pas besoin de s'ériger comme manifestes en faveur de telle ou telle cause. Ce qui n'empêche pas le lecteur de deviner, entre les lignes de certaines des plus fameuses, ce que l'inconscient du langage peut faire percevoir de lucidités bien plus performantes pour révéler des parcelles de réalité insoupçonnées.
En une tribune publiée sur Libération, diverses artistes femmes s'émeuvent de la rareté des candidatures pour la direction à venir de ce Théâtre au début 2020. Et incitent les concurrents qui briguent ce poste à davantage de parité en faveur des femmes pour les futures programmations. Avantages et limites de la légitimité de ce qui ne s'énonce cependant pas comme un vrai programme...
Plus encore, peut-être que "Le Boucher" ou "La Femme infidèle", "Juste avant la nuit" est un film de Claude CHABROL, remarquable à tous points de vue. Culpabilité exacerbée et quasi hissée au rang d’un bel art, fidélité et perversion sont les Maîtresses réelles qui dominent juste... un « Homme ».