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Ceci est un essai pour vérifier que, contrairement à ce que peut laisser croire le site, on ne peut pas teinter un texte d'article en bleu (en le sélectionnant et en choisissant "bleu petites cap" comme proposé par la réglette de mise en forme).
C'est mal fait ou c'est exprès si c'est exprès, pourquoi ?!
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On ne peut que le déplorer, mais, depuis une vingtaine d’années, le texte théâtral – même littéraire – n’est plus considéré comme essentiel par la plupart des critiques français. Sa pièce « Zdeněk Adamec », sous titrée "une scène", n'a fait l’objet d’aucun compte rendu critique, en France.
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Dans son plus récent récit traduit - concis puisque poétique - Handke donne voix à un être qui oppresse son entourage parce qu’il vocifère et parle une langue inédite. A l’issue d’une crise particulièrement violente, ce perdu devra son salut à la considération d’un homme qui le délivrera, un à un, sans doute, de ses sortilèges.
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Clôturant la tournée, en France, d'un spectacle extrait d'une ancienne trilogie, Emma Dante revient à Villeurbanne pour exposer une fresque qui tangue, chaloupe, cogne, vocifère, tousse, s'esclaffe, s'emporte, s'amourache. Et fait remonter le temps à un couple d'artistes aux talents gigognes.
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Lors de la dernière célébration des Molières, le théâtre a été, çà et là, salué et évoqué comme instance indispensable à maintenir éveillée la conscience citoyenne et collective. Voeux pieux ou feintes grimaces ?
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À vouloir trop mettre au défi les intentions de Duras et malgré des interprètes fameux, la mise en scène d’Emilie Charriot de « L’amante anglaise » aplanit le texte et en dilue la densité à grand renfort d’effets scéniques qui peinent à convaincre de leur bien fondé.
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Longtemps resté invisible, le long métrage « Quatre Nuits d'un rêveur » de Robert Bresson ressort, restauré. Témoin de la plupart des principes esthétiques édictés dans son ouvrage de référence "Notes sur le cinématographe", qui mériterait d'être plus souvent connu et consulté par les créateurs d'aujourd'hui.
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Convié, en tant que Prix Nobel de Littérature, à un forum mondial organisé par l’Union soviétique, en 1986, dont la vacuité des débats l’a consterné, l’écrivain français Claude Simon composa une lettre de 5 pages pour en témoigner et y opposer son attachement profond à ce que représente, pour lui, l’écriture. Vient de paraître... 40 ans plus tard.
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Portrait émouvant mais aussi humoristique d'une mère longtemps captive de ses secrets d'enfance et d'adolescence, « Ann d'Angleterre » se dessine comme souvent avec son autrice, sous les traits avantageux du trompe-l'oeil. God save Julia Deck !
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Dans une atmosphère de cloaque gris monochrome, à la fois poétique et oppressante, Alice Laloy remet sur ses beaux métiers de plasticienne, marionnettiste et metteuse en scène, la part d'ombre dédoublée d'une humanité frayant avec les limites du jeu des manipulations mentales et physiques. Hypnotisant.