Association pour la Lecture de Mediapart (ALM)

Comment faire coïncider une structure associative qui a fait ses preuves (association de type "loi de 1901") et un réseau d'internautes ?

A sa création, en janvier 2009, l’ALM, l’Association des Lecteurs de Mediapart s'est fixé, entre autres buts, de soutenir Mediapart face aux menaces d’actions judiciaires qui planaient sur ce journal en ligne qui fait honneur à la presse.

ALM : Résister aux malentendus J’aurais pu intituler ce billet : “ Ma contribution personnelle à la journée du 21 mars” et j’aurais pu aussi choisir pour titre “Le charme discret de la liberté d’expression”. Considérant que l’aventure de Médiapart mérite d’être consolidée et développée, considérant que le club fait partie de la vitrine de Médiapart, mon critère de qualité pour ce qui concerne la participation au club c’est :tout ce qui peut inciter de nouveaux lecteurs à venir nous rejoindre,tout ce qui favorise une participation plus large aux commentaires (je regroupe dans cette catégorie les billets, les commentaires et les articles d’édition). 

Lundi 16 mars 2009, Mediapart fêtera sa première année d'existence. C'est une étape qui ne peut que réjouir tous ceux qui ont immédiatement adhéré au projet et à sa nature même et qui sont convaincus que Mediapart s'est désormais installé dans le paysage médiatique, de façon définitive.

Le grand nombre de titres de presse écrite, de chaînes de télévision, d’éditeurs de livres masque l’ampleur de la concentration dans les médias. Les médias sont en majorité intégrés à des groupes industriels (Lagardère, Bouygues, Dassault, ...) qui dépendent économiquement par leurs marchés de l’Etat, donc du pouvoir politique.

Nous assistons ces dernières années à une concentration croissante des entreprises de presse, nuisant au pluralisme de l’information. De surcroît, ces médias sont détenus en majorité par des groupes industriels et financiers qui dépendent économiquement par leurs marchés de l’Etat, donc du pouvoir politique. Ces deux facteurs représentent une réelle menace pour notre démocratie.