Changer de République

En France, plus de 80 % des maires sont élus sans étiquette partisane, loin des grands partis nationaux. Si le gouvernement national reflétait cette réalité, il serait quasi “apolitique”, dominé par des ministres indépendants. Cette donnée interroge sur la démocratie locale et sur le lien entre élus et citoyens.

Le RIC constituant est une idée séduisante, mais insuffisante seule. Derrière la neutralité affichée de Solution Démocratique se profile déjà une candidature individuelle. Or, sans SCIC interconnectées, sans État agile, sans éducation civique et sans gouvernance collective, le RIC ne changera rien. Le vrai changement viendra d’un projet global, pas d’un acronyme.

L’accord de Bougival ouvre une nouvelle ère pour la Nouvelle-Calédonie : nationalité calédonienne, loi fondamentale et autonomie renforcée. Et si cette expérience inspirait la métropole ? Réfléchir à l’autonomie régionale pourrait repenser la République, rapprocher les citoyens de leurs institutions et adapter la gouvernance aux spécificités locales.

Pour changer de République, je propose un processus citoyen inédit pour élire un gouvernement complet en trois dimanches. Des forums locaux aux assemblées départementales et à la sélection finale à Paris, chaque citoyen participe activement. Résultat : un gouvernement légitime, transparent et collégial, issu directement de la population et prêt à agir.

Un moyen exceptionnel pour un premier ministre de garder le pouvoir dans le système de la cinquième République

Il s'agit, dans cette proposition qui est aussi, mais pas seulement, un jeu : de tenir compte d'une part, du rapport de force en nombre de voix exprimées, d'autre part, des nouveaux élus. Il s'agira, pour ce nouveau gouvernement, de tenir l'équilibre entre une assise politique suffisamment stable et de répondre à une volonté populaire d'objectifs et de résultats aux niveaux écologique et social.

Des personnalités de la société civile guadeloupéenne appellent à faire barrage à l'extrême droite les 30 juin et 7 juillet prochain.

proposition satyrique sur une pratique du pouvoir présidentiel en période de crise

« Marine Le Pen, c’est la droite populaire et républicaine ». On a beau avoir fini par ne plus accorder la moindre importance aux analyses politiques de Luc Ferry, ses derniers propos sont graves et inquiétants, dans un contexte, à la fois national, européen et mondial, de montée des populismes nationalistes-identitaires.