Un aperçu au long cours des vies des cinémas d'Amérique latine.
Un vaste champ qui englobe les territoires, les sociétés, les luttes et les cultures1
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dans lesquels ces cinémas se développent.
Fondée en 1989, l'ARCALT (Association des Rencontres Cinémas d'Amérique latine de Toulouse) a choisi de suivre et soutenir le développement des pays d'Amérique latine à travers leurs cinémas. Elle organise chaque année, fin mars, les 10 jours de Cinélatino, Rencontres de Toulouse.
Chavela Vargas fut de son vivant et au-delà de sa mort à 93 ans une icône de la chanson, l'émotion portée par sa voix dépassant aisément les frontières géographiques pour toucher la sensibilité de chacun. Chavela Vargas est une voix inoubliable par sa tonalité grave toujours chargée d'émotions comme si elle était au bord des larmes sans jamais s'effondrer.
Bien qu'il s'agisse d'un deuil commun, le film est marqué par une double absence : l'enfant décédé et le départ de Laura, qui n'apparaît pas à l'écran. Dès lors, l'histoire se concentre totalement sur le personnage de Laura, incarné avec grâce et sobriété par Kattia González, également coproductrice du film. La souffrance n'est jamais marqué par des larmes mais toujours par l'omniprésence de l'abs
Dans un sublime et minimaliste Noir & Blanc, Paz Fábrega emmène ses protagonistes dans un monde où les masques tombent pour révéler les enjeux de la vie et de l'amour. Tout commence par une rencontre anodine marquée par le hasard dans une cage d'escalier menant aux toilettes.
Vendredi 11 décembre
Cours magistral - L'écriture cinématographique : “Nous racontons des histoires pour comprendre notre propre vie”
2 p.m. – Torre pequeña du Centre National de la Culture (CENAC)
Invités : Catalina Murillo (Costa Rica), avec la participation spéciale du professeur Sergio Román.
Alexandra Latishev : J'avais décidé dès le départ que le film allait être le récit très intime du personnage principal. Il s'agissait de lui donner plus de place qu'aux paysages alentour, par exemple. C'est pourquoi j'ai décidé d'opter pour une image proche du carré en 4/3 plutôt que le 16/9 avec des plans très serrés.
Dans une communauté nahuatl dans les montagnes de Puebla au Mexique, la caméra de Hatuey Viveros Lavielle suit le quotidien d’une famille, dans ses choix cruciaux comme les plus anodins. Jorge, le fils de la famille, vient de terminer ses études de droit et réfléchit à son avenir professionnel.
Dans les années 1980 et 1990, plusieurs centaines de milliers de Mayas au Guatemala furent massacrés, entraînant une forte vague de migration. Certains ont décidé de poursuivre leur lutte en allant s’installer dans les montagnes les plus reculées.
Durant le week-end des 28 et 29 novembre 2015, la 3e édition du festival Viseur consacrée au cinéma documentaire mexicain a souhaité mettre en avant le travail cinématographique de Pedro González Rubio en organisant une rétrospective de ses quatre films.
Le petit village de San Marcos dans l’État du Sinaloa au nord-ouest du Mexique est inondé six mois de l’année en raison de la construction d’un barrage. Des trois cents familles, le village n’en compte plus que trois. Les maisons délabrées et abandonnées font de ce lieu un village fantôme et il n’est pas anodin que le film commence avec un homme muet sur sa barque emmenant le spectateur à l’instar