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Violences sexuelles : la justice défaillante

À propos de l'édition
Depuis #MeToo, le nombre de plaintes pour violences sexistes et sexuelles est en forte hausse. L'État, lui-même, encourage les victimes à porter plainte. Mais de nombreuses femmes, des hommes aussi parfois,…
et des enfants, racontent le difficile parcours qui est le leur, au commissariat, à la gendarmerie ou au tribunal, pour celles et ceux qui obtiennent un procès. Mediapart leur donne la parole.
Couverture de l'édition : Lors d'un rassemblement féministe contre le déni de justice à Paris, le 12 mars 2022 - Crédit : ANNA MARGUERITAT / HANS LUCAS VIA AFP
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Édition Violences sexuelles : la justice défaillante
Récit d'une femme victime de violences conjugales et de ses déboires judiciaires
L'histoire d'une jeune femme victime de violences conjugales, victime de l'(in)justice française, de l'emprise d'un homme qui s'en sortira en toute impunité. -
Édition Violences sexuelles : la justice défaillante
Violences sexuelles : la justice doit devenir réparatrice pour les victimes
[Rediffusion] Après une plainte pour viol classée sans suite, je dénonce une justice maltraitante à propos des violences sexuelles et demande des mesures urgentes pour améliorer la prise en compte de la parole des victimes. Non seulement notre justice ne ménage pas les victimes de violences sexuelles, mais elle continue à aggraver leur souffrance. -
Édition Violences sexuelles : la justice défaillante
Lettre d'une victime de viol non reconnue par la justice
© Sarah
Ils me font tous sentir coupable de mon propre viol. Je suis coupable d'avoir dénoncé mon instituteur, membre de l'éducation nationale. Je suis coupable d'avoir accusé cet homme des pires choses que l'on puisse faire subir à une enfant. Je suis coupable d'être là, de m'être battue afin de le faire condamner. Je suis coupable et je suis condamnée à perpétuité. Il est libre mais je veux qu'il sache que je le hanterai jusqu'à mon dernier souffle. -
Édition Violences sexuelles : la justice défaillante
Si j’avais su, je n’aurais pas porté plainte
À la limite, la seule chose qui me porte un peu, c’est de me dire qu’en portant plainte, à force de procédures absurdes, du sens finira par apparaître et le juste naîtra de toute cette absurdité. -
Édition Violences sexuelles : la justice défaillante
Gentille policière
L'accueil des plaintes pour violence sexuelle au commissariat, c'est quitte ou double. Mais à ce jeu là, on ne joue qu'une fois. Alors, pour éviter une autre violence, les femmes s'organisent et se passent les bonnes adresses. De gentille policière. Ouvrons des lieux dédiés à ces plaintes avec du personnel volontaire. Ce sera plus rapide que de changer les mentalités. -
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#3 Le dépôt de plainte: « Il ne vous a pas frappée? Alors je ne peux rien faire »
[Archive] Troisième et dernier épisode de cette série sur le harcèlement et les agressions sexistes dans les transports en commun. Cet épisode porte sur les limites et les insuffisances des dispositifs d’accompagnement aux victimes, qui contribuent à invisibiliser les agressions faites aux femmes. -
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« On vous connaît vous les femmes »
9h du matin. Commissariat d’un arrondissement du centre de Paris. J'explique ma situation. J’ai fait une main courante pour violences conjugales il y a un mois, je peux porter plainte à tout moment pour ces faits. Je suis nerveusement épuisée. En sortant je m’effondre en larmes.