Le blog de ELISE THIEBAUT

En cette lune glaciale, ainsi qu’on dénomme la première pleine lune de l’année, je vous parle de la dernière lune du président Macron : le « réarmement démographique ». Et pour l'occasion, je republie l'appel à la grève des ventres publié en 1974 par Françoise d'Eaubonne dans Charlie Hebdo.

On l’appelle la Lune froide, Lune des Longues nuits, Lune rieuse ou Lune du chêne : cette dernière pleine lune de l’année, cinq jours à peine après le solstice d’hiver, nous raconte un passé dont on se serait bien passé, et dont il est temps de se débarrasser.

La lune est croissante, elle monte et grossit dans le ciel en ce 20 novembre 2023, où l’on célèbre aussi la journée internationale des droits de l’enfant. J'ai choisi dans ma newsletter Nouvelles Lunes qui paraît ici en miroir de donner la parole à la poétesse Séverine Delrieu.

Lundi 13 novembre, à 10h29, la nouvelle lune est entrée en scorpion. Ce signe, gouverné par Pluton, évoque en astrologie l’autodestruction, les tabous et la sexualité. Depuis 2015, la date rappelle surtout les attentats du 13 novembre et la violence qui, depuis, n'a pas cessé. L'occasion de parler d'Hécate, des rêves féministes et de nos microfictions.

Depuis juin 2022, j'ai créé une newsletter et une collection littéraire aux éditions Au diable vauvert. Je partage ici ma chronique lunaire du 28 octobre 2023.

Françoise d'Eaubonne, pionnière en Occident de l'écoféminisme, dont elle forgea le terme et le concept en 1974 est morte en 2005. Ça ne l'empêche pas de faire entendre sa voix à travers ce texte écrit par un de ses fils, Vincent, que je signe et vous invite à signer avec d'autres terroristes intellectuel·les qui rejoignent Les Soulèvements de la Terre.

On parle souvent des jeunes qui « bifurquent » et choisissent un retour à la terre après de hautes études. J’ai rencontré récemment des moins jeunes qui ont décidé de vivre sur la route, ou plutôt sur les chemins. Des gens modestes, qui ont travaillé dur, et qui un jour se sont dit : « Et si on changeait tout ? »

Je ne vais pas aller dans le sens du vent, mais il fallait que je le dise. Les accusations de viol concernant la secrétaire d’Etat Chryzoula Zacharopoulou me mettent mal à l’aise. Je ne partage pas ses opinions politiques et je n’ai pas été sa patiente, même si je l’ai croisée plusieurs fois. Mais je n’arrive pas à me dire que la violence gynécologique et le viol, c’est la même chose.

La jeunesse est une fiction qu’on réalise dans le meilleur des cas, comme la vieillesse ou la mort. Des poètes parviennent parfois à saisir son mystère. C’est le cas de Jérôme Bertin.

Parmi les romans qui ont atterri sur ma table cet automne, il y a celui d’Adrien Girard : "Paternoster", publié au Diable Vauvert. L’impression est assez forte pour que je vous en parle. Il est pour moi le roman d’un nouveau monde où les hommes laissent voir une corde sensible que le patriarcat les empêchait jusque-là de faire vibrer.