Chiara Merlo publie « Coup de grâce », le premier recueil de la toute nouvelle collection poésie de chez Léo Scheer, « 666 ». Une incursion dans la lumière. (Signature le samedi 28 mai à la librairie du Cinéma du Panthéon, Paris Ve.)
Jean-Marie Apostolidès publie aux éditions Flammarion une nouvelle biographie de Guy Debord, réussissant un portrait tout en complexité du chef de file des situationnistes.
Le théâtre de Poche Montparnasse présente une étonnante adaptation par Paul Emond du chef-d’œuvre de Flaubert, portée par des comédiens toniques et efficaces dans une mise en scène aussi simple que judicieuse.
En sept nouvelles parues aux éditions de L'Œil d'or sous le titre Les Croix des champs, François Koltès nous livre un paysage brutal, peuplé d'hommes qui semblent pétris de roche et de brume, confinés aux limites du monde.
« J’habite une étrangeté. Inquiétante, parfois. Ne jamais être exactement celui-là : the Arab in the mirror. Ni celui-ci : le Français dans ma tête. » Au-delà de la question des origines, Karim Miské, écrivain et réalisateur, pose dans N’appartenir (Viviane Hamy, 2015) celle de l’identité et de l’appartenance à une communauté, quelle qu’elle soit.
Danseurs et chorégraphes, les frères Thabet livrent dans leurs spectacles les clés d'un monde singulier. J’avais déjà témoigné ici de la forte impression qu’avait faite sur moi Nous sommes pareils à ces crapauds... Dans le cadre d’un article pour la revue Alternatives théâtrales (n° 126-127), j’ai eu l’occasion d’un long entretien téléphonique avec Hèdi Thabet. Le voici in extenso.
En 2007, ce qui est rapidement devenu « l’Affaire Koltès » secoue la Comédie-Française, défrayant la chronique théâtrale et même au-delà puisqu’elle fait la une de certains grands quotidiens nationaux. La mise en scène contestée par Muriel Mayette, qui vient alors d’arriver à la tête du premier théâtre de France, du Retour au désert de Bernard-Marie Koltès, s’oppose aux desiderata de l’auteur tels qu’exprimés peu avant sa mort.
Après "Nuit noire", que j'avais chroniquée l'an dernier (lire ici), David Géry passe au pluriel. Sa nouvelle exposition, "Nuits noires" donc, creuse un peu plus le sillon de l'épaisseur nocturne et ose une tache rouge ici (Le Petit Chaperon rouge), des effervescences marines là (Les Vagues). Difficile de résister au désir de Descendre de la dune, de suivre ces planches qui mènent au vertige, sur une plage la nuit. Difficile de s'arracher au désir de multiplier les angles de vue. À (re)voir.
Dans le cadre de l’édition 2015 du festival des Lectures sous l’arbre du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), consacré cette année aux Balkans, gros plan sur le groupe Tikvitsa qui s’est fait une spécialité du répertoire balkanique et de l’Est.