Dire que la Russie se fait battre par l’Ukraine serait assez inexact. En réalité la Russie se fait littéralement humilier par l’Otan (son véritable adversaire), et son avenir s’assombrit de jour en jour, pour ne pas dire d’heure en heure.
A la suite des résultats du premier tour de l’élection présidentielle j’ai pu constater une recrudescence d’appels à voter LePen émanant de gens de gauche ulcérés par la défaite in extremis de Mélenchon, et le maintien au second tour des deux candidats de droite.
Je dois avouer que je comprends cette réaction. Mais je désapprouve.
Dimanche prochain Mélenchon briguera l’Elysée pour la dernière fois. Mais ce qui est une dernière chance pour lui peut aussi en être une pour tout le peuple de gauche, voire tous les Français.
Ils ont soutenu toutes les guerre occidentales mais se répandent dans les médias pour haranguer les foules et appeler à la guerre et au combat contre la Russie au nom d'une liberté et d'une démocratie qu'ils ont eux-mêmes dévoyé depuis longtemps. Soutenir l'Ukraine contre la Russie est un impératif, mais aucune compromissions n'est possible avec les faiseurs de guerre d'où qu'ils viennent.
De COP en COP le système capitaliste recycle les vieilles promesses mais s'emploie à ne rien changer. Mais désormais le roi est nu. L'échec de la COP26 met un point final au mythe d'une coexistence possible entre capitalisme et écologie. Les faits sont posés: la préservation de l'un ne se fera pas sans abandon de l'autre. Chacun devra maintenant se positionner en conséquence.
Il n’y a pas de déficit du régime des retraites. Du moins pas au sens où essaie de nous le faire entendre habituellement le gouvernement. En fait c'est la notion même de déficit qui n'est pas pertinente pour quelque chose qui relève de la solidarité.
Je peux bien l’avouer, en tant que sympathisant LFI et votant récurrent de Jean Luc Mélénchon ces dernières années, je ne m’attendais pas à être considéré un jour comme faisant partie de la minorité haïssable de la France. Jamais je n’avais imaginé qu’un jour on pourrait parler de gens comme moi en puisant dans le registre du totalitarisme, du fascisme et du racisme.