"Vivre ici-bas, C’est offrir Des gourdes de sperme frais À la raideur du temps. Alors ne meurs jamais Sans avoir éjaculé sur ton acte de naissance. Sois une charogne céleste !"
la vague pudibonde fustigeant les mœurs trop libres et la xénophobie latente dans la société : autant de données éludées au procès qui auraient pourtant pu (dû) mener à la mesure
Hommage d’un grand écrivain fils du sable aux contes ancestraux, aux djinns, aux visages nomades burinés par le temps et les luttes. Mais aussi alerte certes brillante mais de la dernière chance pour un monde menacé
Lionne, biche, grande horizontale, cocotte, demi-mondaine exubérante et sensuelle, détrousseuse de fortunes, main de fer dans gant de velours...Des fesses princières flagellées à l’opulence exhibitionniste il n’y avait qu’un pas, vite franchi par La Valtesse. Émile Zola obtiendra le privilège de visiter sa chambre et s’en inspirera pour ‘Nana’
Rose libertin, texture satin : la main de la lectrice ou du lecteur chercherait presque à dégrafer la revue depuis la quatrième de couverture. Mais c’est une langue entreprenante aux mille connections sensibles qui l’y attend, semble lui promettre ciel et feu
« Hasard du calendrier, cette sortie de ‘L’Empereur’ alors que le peuple haïtien manifeste en nombre ces jours-ci pour casser les velléités dictatoriales à peine voilées du dirigeant haïtien actuel et de ses alliés. Dans l’indifférence du monde »
« Précipités dans la marge immolés bannis pour avoir cambriolé le jour et traîné la clarté dans les catacombes ». Transe littéraire désarticulée entrecoupée de fugues oniriques nostalgie ou désespoir, « Pur Sang » frappe sans préliminaires. Le temps est un luxe d’aristocrate sans histoire.