Le blog de Frédéric PIC

La séquence sanitaire actuelle nous confirme à quel point une propagande bien organisée peut hypnotiser une population entière, et malheureusement la facilité avec laquelle les hypnotisés non seulement se soumettent aux injonctions (injections !) des hypnotiseurs mais surtout la violence avec laquelle ils peuvent relayer jusqu'à leurs oukases les plus absurdes.

JL MELENCHON avait bien raison de dire que les pass ou autres protocoles soi-disant sanitaires avaient des trous dans la raquette. Pauvre raquette ! Même pas passoire, ni même filet à papillon, simple cadre sans tamis tout juste bon à faire des bulles de savon ! Pass-passoire auquel les sportifs du reste n'auraient jamais dû être assujettis.

Le fait qu'un président qui ne sait pas se contrôler souhaite voir barboter des concitoyens – c'est son expression - dans des excréments est déjà fort ennuyeux. Mais qu'il prétende de son seul bon vouloir les bannir sous le seul prétexte qu'ils osent exprimer – crime de lèse-majesté – un avis différent du sien donne à penser ce qu'il en serait si par malheur il était reconduit dans ses fonctions.

Les vieux sont touchés, vaccinons les jeunes. Explosion de cas, tout va mal, c'est donc que nous avons réussi. Les vaccins sont inefficaces et dangereux, revaccinons jusqu'à plus soif. Les testés sont en bonne santé, isolons-les au maximum. Nos mesures sont incompréhensibles, complexifions. Les hôpitaux sont à bout, supprimons des lits, virons les soignants, et surtout ne traitons pas en amont.

Après qu'il m'eut écouté plus d'une heure, le député à qui j'expliquais pourquoi nous vivions une période de pure folie sanitaire s'écria fort logiquement : « mais si ce que tu dis est vrai, alors le monde entier serait devenu fou !? » J'hésitai un moment puis répondis : « peut-être bien ». Restait à se demander pourquoi. Je livre ici mes hypothèses.

Se propageant à la vitesse de l'éclair, inondant la planète, semant la terreur sur son passage, le variant Omicron a fait en 23 jours ... un mort. Vite ! les vaccins, les anticorps monoclonaux, le pass resserré, les contrôles au frontières, les experts se précipitant sur les plateaux télé la seringue à la main. Bon, ça peut certes s'aggraver, mais là, franchement, c'est sérieux ?

« Cette poussée est fulgurante, mais pas de panique ! ». « Les hôpitaux vont être submergés, mais nous avons bon espoir ». « Ce nouveau variant est très inquiétant mais grâce à nous tout ira bien ». Discours schizophrène, insincère et manipulateur à la fois. Émeutes aux vaccinodromes, une médecine aux abonnés absents, ce pouvoir a perdu tous ses repères et nous mène en bateau, réveillons-nous !

Le refus de la doxa gouvernementale fait de moi un pestiféré assigné à résidence. Je ne suis pas le seul. D'autres y sont contraints par la violence, et ne pourraient s'en exonérer que par un surcroît de violence. Mais d'autres pourraient s'y opposer, qui se taisent. Parmi les plus coupables, complices de ce déni de droit, les soutiens politiques du président.

L'histoire des sciences est faite d'allers et retours d'où la vérité peine à émerger au sein d'un magma d'essais et d'erreurs dans un parcours où l'humilité et la discussion sont indispensables. Avec d'inévitables redites, j'essaie de rappeler lectures à l'appui ce qui n'a pas marché et ne marche toujours pas dans la séquence covid, où le mensonge prend selon moi une place inacceptable.

Davantage de vaccinés deux doses aux urgences, un pass dont l'absurdité se confirme de jour en jour, la vaccination des enfants qui pose question, des effets secondaires niés et d'inquiétantes hypothèses concernant la protéine Spike : face à ce qui pourrait s'avérer un ratage, le pouvoir a choisi l'omerta, la fuite en avant et la dénonciation scandaleuse d'un bouc émissaire, le non vacciné.