Le blog de Frédéric PIC

Pendant des semaines, nombreux sont ceux qui ont appelé Benoît HAMON et Jean Luc MELENCHON à se rapprocher pour unir leurs forces afin d'assurer une présence de gauche au second tour de l'élection présidentielle. Les deux se maintenant, comment choisir ? le souffle, HUGO, l'humour et Giordano BRUNO emporteront ma décision : ce sera Jean Luc MELENCHON

En 2017, une nouvelle donne ne sera possible qu'avec toutes les composantes de la gauche écologiste et féministe À Nouvelle Donne, nous aimons bien donner notre avis sans que personne parle en notre nom. Nous n'avons pas choisi comme devise « reprendre la main » pour laisser quiconque nous la tenir. Encore moins la forcer. Et pourtant...

Benoît HAMON risque de payer cher le crime de lèse-majesté qu'il a commis en étant élu à la primaire du PS par des électeurs qui ont clairement montré qu'ils voulaient éliminer la ligne VALLS-HOLLANDE. IL va subir la loi du python PS qui va lentement l'étouffer – juste le nécessaire – d'ici au 23 avril.

Narcissiques, ambitieux, menteurs ou profiteurs plus souvent qu'idéalistes ou serviteurs, les politiques nous jouent leur cinéma au Grand Théâtre de la Présidentielle où nous pouvons les imaginer dans des rôles qui ne sont pas forcément de composition

les Le Pen préfèrent leurs filles à leurs nièces, leurs nièces à leurs cousines, leurs cousines à leurs voisines, leurs voisines à des étrangères. Résultat des courses, lorsqu'il s'agira de distribuer, vous ne ferez pas le poids, ils se serviront avant vous, tant il est vrai que préférence bien comprise commence par soi-même.N'oubliez pas, chômeurs, les Le Pen se préfèreront TOUJOURS à vous.

Reprenant l'essentiel des propos tenu par Pierre Larrouturou lors de son face à face avec la rédaction de Médiapart mercredi 1er mars, des militants de Nouvelle Donne clament sur le site du parti leur indignation au vu du constat d'échec du dialogue d'egos entre Hamon et Mélenchon

Je l'ai mauvaise. J'avais parié - et ça n'était pas mon choix - que F. BAYROU, le moins clivant des rescapés politiciens de ces 30 dernières années, pouvait cristalliser le dernier réflexe "légitimiste" des électeurs avant un grand chambardement renvoyé aux législatives. Mais derrière ces deux boutanches que je revendique, je dénonçais le scandaleux système des parrainages (voir précédent post)

Les partis au pouvoir jouant sur leur vivier d'élus s'autorisent à participer à la compétition présidentielle. En exerçant d'"amicales"pressions sur les élus de petites communes, ils interdisent de fait aux autres concurrents non seulement de participer, mais simplement de pouvoir accès aux médias pour s'exprimer. En référence aux "parrains", jamais le mot de parrainage n'a été aussi bien choisi.

Benoît HAMON n'est pas mieux aujourd'hui soutenu aujourd'hui par le PS que le pendu par sa corde. À lui donc de choisir entre un maintien de sa candidature qui sonnerait le glas de tout espoir de renouveau politique, soit se désister et prendre date pour les législatives comme un des acteurs potentiels incontournables de ce renouveau.

pour autant que je me souvienne, c'est la première fois que je vois quelqu'un s'excuser publiquement d'avoir respecté la loi : trop fort, le FILLON !!