Le blog de Frédéric PIC

Il y a deux façons de mettre sous boisseau la démocratie : en interdisant toute parole citoyenne. C'est franc, c'est clair, c'est l'apanage des régimes ouvertement totalitaires. Ou – peut-être pire ? - faire semblant de donner la parole au peuple et faire semblant de l'avoir entendu pour en tenir compte : c'est la méthode Macron.

Non je ne parlerai pas de Bétharram, encore qu'il y aurait à dire, ni de politique internationale, puisque le discours de François BAYROU s'y limite à un quasi mutisme se contentant de répéter mezzo voce le minimum de ce qu'en dit le président. Pour centrer ma critique sur cette phrase absconse autant que péremptoire : « la France ne produit pas assez »

Ainsi nous y voilà, il fallait s'en douter. Responsables de la pénurie en eau, en terres (rares!), en matériaux, les prédateurs prétendent maintenant s'emparer des maigres restes par la force. Et plus grande sera la disette, plus ils comptent se goinfrer.

La monnaie n'est pas qu'un outil servant à vendre, acheter ou échanger des biens et des services ; elle a une valeur symbolique et fédératrice liée au territoire et au groupe social qui l'ont validée. Elle s'est transformée dans ses modalités tout au long de l'histoire. Les tenants de la Théorie Monétaire Moderne en proposent aujourd'hui une (pas vraiment) nouvelle utilisation

Où François BAYROU démontre malheureusement qu'il ne suffit pas d'être béarnais pour avoir du panache et l'étoffe d'un homme d'état. Quant au RN...

Covid. Un rapport d'enquête du congrès américain et des déclarations d'un lanceur d'alerte militaire révèlent des faits d'une haute gravité tendant à confirmer sur bien des points l'argumentaire de ceux que l'on a trop vite taxé de complotistes. Mais là où l'on aurait pu s'attendre à ce que les médias s'en emparent, silence total qui ne peut – encore et toujours - qu'interroger...

Il est fréquemment question ces derniers temps sur les médias, spécialistes à l'appui porteurs de nouvelles découvertes, des capacités extraordinaires de notre cerveau. Et chacun de s'auto-congratuler et de s'esbaudir sur cette petite merveille que nous serions les seuls petits veinards à posséder.

Dissolution par pur caprice, l'économie en guenilles, deux mois de tergiversations, nomination d'un gouvernement hétéroclite rassemblant des perdants sans programme, la gauche écologiste arrivée en tête mais ignorée. Cinq mois de perdus au total : la France peut-elle encore se permettre d'être soumise au caprice d'un seul ?

La politique est un monde sans pitié , mais il est des situations où même le militant le plus acharné, le plus intolérant, sent son cœur se briser face à la souffrance d'un de ses congénères. On n'est pas des monstres !