A l'occasion de l'adoption par le Sénat le 15 mai 2019 d'un amendement visant à interdire aux mères voilées d'accompagner les sorties scolaires, nous publions à nouveau (malheureusement) ce texte sous forme de question adressée aux élus qui ont voté cet amendement : vous êtes-vous inquiétés des dégâts qu'une telle interdiction causerait sur les enfants des mères voilées? Visiblement, non!
Le 20 avril à Ivry, soyons nombreux-ses!
Contre les réformes Blanquer, contre la répression policière que subissent les lycéen.nes, pour l'alternative végétarienne, pour une transmission des héritages et des luttes.
Organisons-nous !
Dans un contexte français où le système scolaire est discriminatoire et élitiste, Fatima Ouassak propose quelques pistes en matière d'éducation et en direction des parents, pour sortir des dilemmes entre réussite et éthique, et entre réussite et dignité.
Pour que nos enfants puissent grandir curieux, ambitieux et respectés dans leur dignité.
C'est en tant que mères unies et déterminées que nous nous adressons à l’État : ça suffit, nous vous interdisons d'humilier, de mutiler et de détruire nos mômes ! Nous ne laisserons pas faire ! Nous protégerons nos enfants par tous les moyens nécessaires, parce que nous les aimons, que c'est notre avenir, et parce que c'est notre devoir de parents !
Tout commence par une vidéo postée par un élève mettant en scène un élève d’un lycée professionnel de Créteil qui menace d’une arme factice une enseignante pour qu’elle le note « présent » à son cours.
Une nouvelle année scolaire débute pour nos enfants, qu’ils soient en maternelle, en primaire, au collège, au lycée ou dans l'enseignement supérieur.
Cette rentrée se déroule dans un contexte particulièrement difficile car nous avons un gouvernement dont le projet politique semble être le démantèlement des services publics, dont l’école.
La loi relative à l’Orientation et la Réussite des étudiants (ORE) dont Parcoursup est l’un des volets, loin de répondre à l’esprit qui lui donne son nom, apparait comme une politique de gestion des flux qui désavantage les élèves des quartiers populaires, et en particulier celles et ceux issus de l’immigration postcoloniale.
Le ministre de l'éducation, Jean-Michel Blanquer, continue son action « volontariste » comme il la qualifie lui-même, pour défendre son interprétation toute personnelle et rigoriste de la laïcité. Dans un entretien-fleuve accordé à l’hebdomadaire l’Express, il aborde différents sujets qui vont de la laïcité à Parcoursup (1).
Des « Assises de l’école maternelle » se sont tenues les 27 et 28 mars derniers. Le président de la République a profité de cette occasion pour annoncer l’abaissement de l’âge obligatoire de scolarisation, fixé désormais à trois ans, au lieu de six jusque-là.
Cette disposition vise-t-elle plus d’égalité, ou un contrôle social accru des familles habitant les quartiers populaires ?
Le 10 décembre, un journaliste a demandé au Ministre de l’Éducation nationale si les mamans qui accompagnent une sortie scolaire pouvaient porter un foulard sur la tête. Le Ministre a répondu «Normalement, non».
Lorsqu'il a répondu cela, le Ministre a-t-il pensé aux enfants concernés, et s'est-t-il inquiété un seul instant des dégâts qu'une telle interdiction causerait sur eux? Visiblement, non.
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