Un ensemble de facteurs mènent à une approbation tacite ou expresse de mesures fermes, voire violentes et permet en conséquence l’absolution d’atteintes à quelques règles protégeant les libertés publiques, état d’urgence compris. Aujourd’hui à Aulnay Sous Bois des policiers dénoncent enfin et sans machiavélisme politique ce que nous pressentions : des minorités passent les bornes.
S'en prendre à la forme sert souvent à masquer le fond des choses. S'en prendre à la forme sert à déconsidérer celui qui s'oppose. Pourtant, celui qui ne peut accéder aux médias, qui est privé de représentation n'a plus que le recours à une forme outrée, voire violente de l'expression, sauf à se taire.
En Turquie, la simple manifestation de sympathie aux opposants du régime vaut depuis 2016 culpabilité, incarcération, perte d'emploi, rétorsion contre la famille. Il en était de même en Russie soviétique et le mal se propage de nouveau et ailleurs. Nombre de nos concitoyens le réclament à leurs chefs autoritaires qui se présentent à nos suffrage.
Ce que fut la France bigote. Ce que furent les effets liberticides et mortifères des prétendues "Racines chrétiennes". Ce que fut l'hypocrisie des dominants dans ce domaine et leur mémoire sélective aujourd'hui.
Atteintes de l'âge ou désespérance commune ?
A nos condisciples pris de doutes.
A ceux qui se démènent encore et que nous félicitons et remercions de leur persévérance.
Les nantis n'aiment pas l'impôt car ils pensent pouvoir se passer des services publics, hormis la police
Ils n'aiment pas l'impôt "pour payer des fonctionnaires" qu'ils méprisent
Car aussi et surtout ils n'aiment pas être limités dans leur "liberté" par les contraintes publiques incarnées par les fonctionnaires.
Repli sur un groupe d'appartenance où l'on trouve valeurs, protections, rituels et affects rassurants. On y trouve aussi les règles indispensables à toutes vie collective. Reste qu'il peut devenir rejet passif, actif, voire violent des autres communautés. D'ordre religieux ethnique ou d'une autre essence il nous concerne tous. Il est objet d'exploitation par qui quête le pouvoir.
Le plus grand nombre de nos enfants est conduit à l'abandon passif ou au rejet violent à l'école et au collège, donc à l'échec. C'est toute notre collectivité qui en pâtit à travers eux. Nous leur demandons trop, trop vite, de manière trop académique et uniforme. On ne cherche pas des coupables ici mais des solutions.