"La construction historique est consacrée à la mémoire de ceux qui n’ont pas de nom" (Walter Benjamin). "L’histoire est la science d’un changement et, à bien des égards, une science des différences" (Marc1…
Bloch). L'image est prise au coeur du monument-mémorial de Portbou dédié à Walter Benjamin ("Passages", de Dani Karavan).
Avançant avec beaucoup d’assurance des chiffres paraissant discutables quant au nombre de réfugiés juifs refoulés à la frontière par les autorités suisses, et quant au nombre de ceux parmi eux qui ont ensuite été pris et déportés, Serge Klarsfeld prétend réhabiliter l’image de la Suisse comme une « terre d’asile pour les juifs »
M. Ueli Maurer, président de la Confédération helvétique, membre et ancien dirigeant d’un parti d’extrême-droite altérophobe et néanmoins gouvernemental, a publié dans le cadre de la Journée de la mémoire du 27 janvier, qui est aussi consacrée à la prévention des crimes contre l’humanité, un message qui n’est pas digne de sa fonction.
Les 24 et 25 novembre derniers, le centenaire de la conférence socialiste internationale qui s’était déroulée cent ans plus tôt jour pour jour dans la ville suisse de Bâle est passé plutôt inaperçu dans le monde francophone.
Dans son quatrième numéro daté d’octobre-novembre 2012, le bimestriel du Figaro qui est consacré à l’histoire présente un dossier prétendument dédié à « La vérité sur l’histoire à l’école ». Entre doxa tyrannique sur ce que devrait être la transmission de l’intelligibilité du passé et propos réactionnaires sur les grands héros nationaux et la chronologie, tout y est et rien ne manque. Mais le pire dans ces pages est sans doute de voir associés le maurassien Jacques Bainville et le grand historien Marc Bloch au sein d’un Panthéon des réducteurs de l’histoire à sa seule dimension nationale.
À Tarente, au sud de l’Italie, au cœur de l’Europe, ou peut-être au cœur de cette Europe de seconde catégorie que nous concoctent les dirigeants européens dans leur aveuglement persistant, le droit à la vie se conjugue mal avec le droit au travail… qui est aussi une forme de droit à la vie.
Un sentier des quatre sources vient d’être inauguré début août 2012 dans le massif suisse du Gothard, sans être encore complètement aménagé, par le conseiller fédéral Ueli Maurer, membre du parti d’extrême droite de l’Union Démocratique du Centre.
L’année 2012 marque les 75 ans des premiers accords de paix du travail en Suisse. Ces conventions collectives, signées en premier lieu dans les secteurs de l’horlogerie et de la métallurgie, incluent une clause de paix sociale, sans grève ni lock out, pour toute leur période d’application.
En Suisse, un communiqué du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports vient de nous apprendre que plus de 8'000 tonnes de munitions, éléments de munitions et autres équipements militaires avaient été déversés dans quelques lacs alpins après la Seconde Guerre mondiale.
La Journée de la mémoire du 27 janvier rappelle la découverte et la libération par l’Armée rouge, en 1945, du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Mais le fait que le Parlement européen ait cru bon d’y ajouter une journée dédiée aux victimes européennes du totalitarisme le 23 août, soit le jour de la signature du Pacte germano-soviétique, sème trouble et confusion.
« Le juge Garzón est traité comme un criminel et on rend hommage avec des cornemuses à celui qui est mort ». Ce cri du cœur d’une jeune femme, Paqui Jura, fait allusion aux funérailles grandioses qui ont été organisées à Saint-Jacques-de-Compostelle pour ensevelir Manuel Fraga, un ancien ministre de Franco,