"La construction historique est consacrée à la mémoire de ceux qui n’ont pas de nom" (Walter Benjamin). "L’histoire est la science d’un changement et, à bien des égards, une science des différences" (Marc1…
Bloch). L'image est prise au coeur du monument-mémorial de Portbou dédié à Walter Benjamin ("Passages", de Dani Karavan).
La crise sanitaire majeure liée à la maladie Covid-19 suscite beaucoup de regards en arrière, vers des situations précédentes. Il est toutefois prudent de se méfier de ces «leçons» du passé trop vite invoquées. En effet, l’enseignement principal de cette crise en lien avec la pensée historienne réside peut-être dans l’intensité de cette expérience de l’incertitude qu’elle nous fait vivre.
Trois ouvrages tout récemment parus, de Guillaume Mazeau, Carlo Greppi et de la revue «Cahiers de l'Atelier», partent de points de vue différents pour défendre une même idée : l'essor réjouissant de la pratique de l’histoire, son intérêt, son importance réaffirmée. Troisième volet: Le dossier "Enseigner et transmettre l'histoire" des «Cahiers de l'Atelier».
Trois ouvrages tout récemment parus, de Guillaume Mazeau, Carlo Greppi et de la revue «Cahiers de l'Atelier», partent de points de vue différents pour défendre une même idée : l'essor réjouissant de la pratique de l’histoire, son intérêt, son importance réaffirmée. Deuxième volet: «La Storia ci salverà/L'histoire nous sauvera», de Carlo Greppi.
[Rediffusion] Trois ouvrages tout récemment parus, de Guillaume Mazeau, Carlo Greppi et de la revue «Cahiers de l'Atelier», partent de points de vue différents pour défendre une même idée : l'essor réjouissant de la pratique de l’histoire, son intérêt, son importance réaffirmée. Premier volet: «Histoire», de Guillaume Mazeau.
Il y a 75 ans ce 27 janvier que l’Armée rouge est arrivée à Auschwitz. Il y a bientôt 20 ans qu’existe la Journée de la mémoire pour la prévention des crimes contre l’humanité. Les derniers témoins sont en train de partir. Les idées d’extrême-droite et la haine antisémite perdurent. Comment relever dans la durée les défis d’histoire et de mémoire des crimes de masse du national-socialisme?
À Genève se tient actuellement une exposition intitulée «Dieu(x), modes d’emploi» qui porte sur "l'expérience religieuse aujourd'hui". Il s'agit d'une initiative privée, mais sa visite est obligatoire pour toute une volée d'élèves genevois, de 13-14 ans, ce qui pose pour le moins question.
À quelques jours de son achèvement, un Mémorial décidé sous le mandat de l'ancienne maire Manuela Carmena devant faire figurer les noms d'au moins 2'937 personnes exécutées dans les premières années de la dictature franquiste a été bloqué, puis détruit. Il est aujourd'hui remplacé à l'initiative du nouveau maire de droite soutenu par l'extrême-droite Martínez-Almeida.
Il y a juste 50 ans, le 12 décembre 1969, une bombe déposée dans la Banque de l'Agriculture, Piazza Fontana à Milan, tue 17 personnes et en blesse 88 autres. Arrêté juste après, l'anarchiste Giuseppe Pinelli meurt trois jours plus tard après être tombé du quatrième étage de la Préfecture de police. Ces faits sont importants pour l'Italie. Ils ouvrent une longue saison de politique criminelle.
Depuis quelques jours émerge, en Italie, un "mouvement des sardines" dont les contenus relèvent d'un antifascisme constitutionnel et d'un refus du souverainisme et de la haine.
«Demeure l'absent», de Séverine Pirovano. C'est un roman, mais c'est aussi une quête de traces. L'oncle Jo n'est pas revenu de déportation. Pourquoi cette injustice? Et comment redonner vie à ce qu'il a été, à ce qu'il a fait?