Historien de formation, médiateur culturel, acteur, écrivain et auteur dramatique, j’ai travaillé au croisement du patrimoine et des arts vivants. Mon parcours m’a mené des musées aux monuments historiques,1…
des salles de classe aux scènes de théâtre, en passant par l’enseignement de l’anglais en section européenne, la formation, et le travail de professeur documentaliste.
J’ai occupé des postes variés : médiation, guidage, création de contenus, sécurité de sites sensibles, accueil de tournages, gestion de crises. Cette diversité m’a offert une vue précise des richesses du patrimoine français, mais aussi de ses zones d’ombre : imprudences institutionnelles, harcèlement, silences imposés, responsabilités abandonnées sur les épaules des plus vulnérables.
Pendant des années, j’ai assumé seul des tâches essentielles dans un contexte de négligences structurelles, jusqu’à l’épuisement et à la maladie. Lorsque j’ai tenté d’alerter, le mur de l’omerta s’est refermé.
Aujourd’hui, je prends la parole pour comprendre et témoigner — non pour accuser des individus, mais pour mettre en lumière un système qui maltraite ceux qui le servent.
Je poursuis en parallèle mon travail littéraire, théâtral et artistique, nourri par ces expériences, et reste attaché à une culture qui émancipe, protège et transmet.
Ce blog sera un espace de parole franche, de réflexion et de reconstruction. De réconciliation.
De la noirceur du A à la lumière du O, Voyelles retrace l’ascension du Verbe.
Rimbaud y condense, en cinq lettres, une Divine Comédie intérieure : la transmutation du poète en voyant.
Du Sarko-show au Macho-show, la virilité s’affiche comme héritage politique. Le père assénait le verbe pseudo-virilement ; le fils exhibe le torse. Même culte de soi, même goût du pouvoir par l’image.
Le 19 octobre, le Louvre a été frappé au cœur. Derrière ce vol, c’est tout un système de déni et de suffisance qui vacille. Laurent Nuñez, aujourd’hui ministre de l’Intérieur et hier préfet de police, porte une part de responsabilité dans cette négligence d’État, reflet d’une élite obsédée par l’image plutôt que par la prévention.