Historien de formation, médiateur culturel, acteur, écrivain et auteur dramatique, j’ai travaillé au croisement du patrimoine et des arts vivants. Mon parcours m’a mené des musées aux monuments historiques,1…
des salles de classe aux scènes de théâtre, en passant par l’enseignement de l’anglais en section européenne, la formation, et le travail de professeur documentaliste.
J’ai occupé des postes variés : médiation, guidage, création de contenus, sécurité de sites sensibles, accueil de tournages, gestion de crises. Cette diversité m’a offert une vue précise des richesses du patrimoine français, mais aussi de ses zones d’ombre : imprudences institutionnelles, harcèlement, silences imposés, responsabilités abandonnées sur les épaules des plus vulnérables.
Pendant des années, j’ai assumé seul des tâches essentielles dans un contexte de négligences structurelles, jusqu’à l’épuisement et à la maladie. Lorsque j’ai tenté d’alerter, le mur de l’omerta s’est refermé.
Aujourd’hui, je prends la parole pour comprendre et témoigner — non pour accuser des individus, mais pour mettre en lumière un système qui maltraite ceux qui le servent.
Je poursuis en parallèle mon travail littéraire, théâtral et artistique, nourri par ces expériences, et reste attaché à une culture qui émancipe, protège et transmet.
Ce blog sera un espace de parole franche, de réflexion et de reconstruction. De réconciliation.
À Charleville-Mézières, Jean-Luc Mélenchon reprend des éléments centraux du récit du Kremlin et de Pékin. Du “droit des peuples” invoqué pour justifier l’annexion de la Crimée et du Donbass à la dénonciation d’un Occident présenté comme agresseur face à la Chine, cette convergence discursive n’est plus une nuance mais un choix politique — que Václav Havel avait pourtant mis en garde dès 1995.
Cosmopolite pour ses profits, enraciné pour ses slogans : Bolloré incarne la schizophrénie brutale d’un capitalisme sans attaches. Il presse l’Afrique comme un citron, facilite les objectifs de l’extrême droite en France, et prospère sur la misère par des méthodes violentes, opaques, fiscales ou coloniales. Un empire sans âme, bâti sur le mensonge et la rente.
J’ai cru naïvement qu’un responsable sécurité devait parler, écrire, alerter. J’ignorais que dans certaines administrations, c’est précisément ce comportement que l’on pathologise. Ici, ce n’est pas la panne qui dérange : c’est celui qui la signale.