Il y a un peu plus d’un mois, un document fracassant publié en Iran faisait ressurgir le massacre commis durant l’été 1988. Ressurgir, car cet événement avait, semble-t-il, été enterré au plus profond des abysses médiatiques.
n « exercice futile » : c’est ainsi que l’ambassadeur iranien Gholam Ali Khoshroo a qualifié la nouvelle résolution de l’ONU qui dénonce les violations des droits de l’Homme perpétrées en Iran, notamment sur la base du dernier rapport d’Ahmed Shaheed, Rapporteur Spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Iran.
Si les dérives autoritaires dans de nombreux pays y compris en occident sont actuellement matière à doute quant aux objectifs finaux recherchés, en Iran, le doute n’est plus permis depuis longtemps. Et dans les deux sens de l’expression. En effet, il n’est pas possible de douter des raisons qui poussent cet état à être si autoritaire, le pouvoir absolu et rien d’autre.
Le Rapporteur spécial de l’ONU en matière de droits de l’homme, a présenté son sixième rapport sur la question des droits de l’homme en Iran à l’Assemblée générale des Nations Unis. Le premier constat que l’on peut faire à la lecture de ces 87 articles, c’est que malgré les recommandations nombreuses et précises émises par l’ONU, rien n’a changé chez les théocrates.
La radio de Radio Canada a diffusé le vendredi 14 octobre dans l'émission "L'heure du monde", un reportage de Sylvain Desjardins réalisé à l'exposition sur le massacre de 1988 en Iran, qui s'est tenue le 10 octobre 2016 à la mairie du 1er arrondissement de Paris, à l'occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort.
Le Comité de Soutien aux Droits de l’Homme en Iran (CSDHI) organisera le 10 octobre à la Mairie du 1er arrondissement de Paris, une exposition sur l’Iran et l’ "appel à la justice" pour les victime d’un crime contre l’humanité en 1988 en Iran.
Dans une conférence de presse au parlement canadien le 6 octobre, les membres du parlement, les représentants de la communauté irano-canadienne, et des témoins oculaires du massacre de 1988 ont exhorté le gouvernement du Canada à mettre en œuvre une motion adoptée par le parlement en 2013.
Le Dr. Mohammad Maleki a été le premier directeur de l'Université de Téhéran après la révolution de 1979, a appelé dans un discours à Téhéran en présence des familles des prisonniers politiques, à une enquête internationale sur le massacre de plus de 30.000 prisonniers politiques en 1988 en Iran. Le courageux universitaire de 83 ans, est un militant des droits de l'homme persécuté par le régime.
Le site du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a traduit les propos d'un ancien responsable iranien sur le terrible récit de l'assassinat en série de prêtres chrétiens dans les années 90 en Iran. Un autre rebondissemnent de la divulgation de la bande audio du feu Ayatollah Montazeri sur le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, provoquant un seisme politique en Iran.