Dans un billet sur le rôle néfaste des pasdaran iraniens dans la répression de la population en Iran et leur bellicisme dans la région, notamment le soutien acharné au dictateur syrien Bachar Assad et aux groupes extrémistes en Irak… le militant iranien Farzin Hashemi, membre du Conseil national de la Résistance iranienne, apporte des éclaircissements sur ce dossier que je vous invite à lire :
L’armée des pasdaran est responsable de la répression de la contestation en Iran et de l’exportation du terrorisme et de l’islamisme dans la région. En outre, elle contrôle les principaux enjeux économiques et politiques du pays. Ils sont décriés par les militants des droits de l’homme en Iran comme une machine de répression politique au service du Guide suprême des mollahs.
L'ancien président iranien Ali-Akbar Hashemi Rafsandjani, décédé le 8 janvier 2017, âgé de 82 ans, était l'un des deux piliers et « clé de l'équilibre » du régime des mollahs.
La situation actuelle dans la ville assiégée d’Alep est critique. Les témoins sur place affirment que plusieurs centaines de civils ont été assassinés par les militaires du régime d’Assad et les milices liées au régime iranien. De plus, les cadavres sont ensuite brûlés. Par ailleurs, les témoins indiquent que tous les infirmiers et médecins de l’hôpital Al-Hayat ont été exécutés.
A l'occasion de la commémoration du 18e anniversaire des assassinats en série de journalistes et d'intellectuels en Iran, Reporters sans frontières (RSF) demande que justice soit faite, et que les assassins et les commanditaires de ces crimes - qui occupent aujourd'hui de hautes fonctions publiques -, soient poursuivis.
Ahmad Montazeri, fils de l’ancien ayatollah Hossein-Ali Montazeri (soit l’ancien successeur nominé de Kohmeiny et ancien vice guide suprême de l’époque), a diffusé en août 2016 un enregistrement audio de son père pendant une réunion du « comité de la mort » à la tête de l’effroyable massacre de 30 000 prisonniers politiques, en 1988.
Pour Brita Hagi Hassan, maire d’Alep, « les crimes du régime iranien en Syrie sont très clairs. Il aide Bachar al-Assad matériellement et logistiquement et il envoie ses milices extrémistes en Syrie pour assassiner le peuple dans une vaine tentative de maintenir Bachar Assad au pouvoir. »
Une conférence sur le thème “Appel à la justice : Mettre fin à l’impunité des auteurs de crimes contre l’humanité en Iran et en Syrie a été organisée en fin de semaine à la maison de la Mutualité à Paris. La conférence comprenait aussi une exposition d’images de certaines des victimes du terrible massacre de 1988 en Iran, qui a coûté la vie à 30 000 prisonniers politiques.