Lors de la trente-troisième session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, dix ONG ont demandé un tribunal international sur le massacre de 1988 en Iran au Secrétaire général des Nations Unies.
Six ONG ont écrit au Secrétaire général de l’ONU pour exiger un tribunal international sur le massacre de 1988 en Iran. L’initiative est intervenue à l’occasion du Trente-troisième session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unis à Genève.
Les députés Dominique Lefebvre (PS) et Michel Terrot (LR), fondateurs, avec André Chassaigne (GDR), du Comité parlementaire pour un Iran démocratique, ont signé un communiqué pour saluer le succès dans le transfert des opposants iraniens d’Irak vers l’Europe :
William Bourdon: "Dans l'histoire contemporaine il n'y a pas d'exemple de massacres de prisonniers dans un temps aussi bref. Il y a des obstacles, mais il y a des outils juridiques sur la table des grands décideurs publics pour forcer le destin, forcer la porte et imposer au gouvernement iranien de mettre un terme à cet insolente impunité sur le massacre de 30.000 prisonniers politiques en Iran.
Le régime iranien vient d’encaisser un échec cuisant face à son opposition, qui après plusieurs années de confinement en Irak vient de réussir à déplacer ses membres bloqués dans le camp Liberty près de Bagdad. Selon un communiqué du CNRI, on apprend que vendredi après-midi, 9 septembre, le dernier groupe de résidents du Camp Liberty (plus de 280) a quitté Bagdad pour l'Albanie.
Dans un communiqué publié par l’Agence France Presse, le Comité parlementaire français pour un Iran démocratique (CPID) a mis en garde contre « une instrumentalisation politique indécente par le pouvoir en place en Iran et les médias officiels contre la résistance iranienne ». Il appelle Paris à la fermeté au sujet des Droits de l’Homme en Iran.
Me William Bourdon, avocat et célèbre défenseur des droits humains, a appelé mardi pour la mise sur pied d’«un tribunal ad hoc par une juridiction pénale internationale pour répondre à l'exigence des victimes du massacre de 1988 en Iran. Il faut que la lumière soit faite sur ce crime contre l'humanité de grande amplitude et unique dans son genre ».
La diffusion de l'enregistrement audio du défunt ayatollah Montazeri continu de faire des vagues en Iran et ébranle le régime. Le Huffington Québec a publié un billet édifiant sur les remous provoqués par les révélations concernant l’action de la « commission de la mort »:
« Je dis à ce criminel de Pourmohammadi, qui a tué quatre innocents rien que dans ma famille: je suis à Gohardacht et ma soeur Maryam est aussi en prison. Ma soeur et moi nous sommes prêts à être pendus, nous n'avons pas peur. » Le prisonnier politique Reza Akbari-Monfared a fait parvenir depuis la prison de Gohardacht en Iran cette lettre débordante de courage.
La publication d’un enregistrement audio des propos de l’Ayatollah Montazeri, ancien dauphin de Khomeiny, sur le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 en Iran, a déclenché un séisme politique chez les mollahs.