Une vie vouée à l'écriture. Journaliste dans le sud par le rugby d'abord (!) Engagé dans le combat pour une société solidaire et fraternelle. Contre le profit, la croissance et le nationalisme. Insoumis,1…
indigné, permanent. Utopiste paraît-il. Et c'est bien triste....
Aïe ! je sens que je vais encore parler vaccination. Oh ! pas pour la critiquer, depuis que j'ai des amis qui vont se faire piquer au drive et convoquent même TF1 pour être sûrs que cela se sache ou dans un camp bourré de militaires, depuis que j'ai moi-même reconnu que si je me faisais prendre je me ferais piquer (pour l'instant ils ne m'ont pas trouvé !), je n'ai plus le droit de critiquer.
En se prévalant de revalorisation des salaires des soignants, d'ouverture de postes et d'investissements dans l'hôpital, Jean Castex se moque ouvertement du monde ! Bien avant son arrivée à Matignon il a fait parti de cette droite impitoyable qui a démantelé le service public. Hospitalier notamment. Jusqu'où ira ce cynisme ?
A la manière d'un condamné (de la COVID ou à la chaise électrique) contemplant l'horizon de ses derniers instants, je jette vers le ciel d'Aubrac un regard intense et prolongé.
Nous l'évoquions aussi il y a encore quelques jours et je suis heureux de constater que oui, la révolution est bel et bien En Marche ! Après le droit de mourir dans la dignité et le train de mesures pour limiter l'usage et l'abus d'avion, voici donc les langues régionales qu'ils font semblant de défendre.
Ce n'est pas la réalité du COVID que l'on conteste, c'est la façon dont on gère tout ça. Ce n'est pas non plus la vaccination en elle même que l'on condamne mais l'absence de concertation et le rejet systématique, que dis-je la stigmatisation de ceux qui osent prétendre que non, décidément rien n'est sûr avec ces injections sinon la certitude d'avoir mal au bras.
Si, si ! en cette fin de semaine j'ai vraiment cru que j'allais prendre le train en Marche. Un truc dingue auquel je n'aurais jamais pensé et moins encore osé espérer. Mais d'un coup l'Assemblée nationale approuvait deux lois essentielles à mes yeux. Le droit de mourir comme on veut et le devoir de relancer le train
Aujourd'hui circulaient sur la toile, probablement alimentées par les réseaux-sociaux auxquels je n'appartiens pas, des révélations fracassantes.
"Ils" ont enfin tout compris de cette crise sanitaire, doublée d'une crise économique, triplée d'une crise sociale et quadruplée d'une crise morale.
C'est Jacques Attali qui avait tout prévu ou tout manigancé....
Eloges unanimes à l'égard d'un vieillard qui durant plus de soixante ans servit de toutou et de faire valoir à la Reine-mère.
Un parcours quasiment sans faute durant une carrière sans intérêt.
Les gilets jaunes en rêvaient, Macron l'a fait. Ainsi allons-nous en finir avec ces élites un petit peu lunaires, géostationnaires, stratosphériques, dont on ne savait que trop d'où elles venaient, mais jamais vraiment où elles allaient. Ni à quoi elles servaient. A part l'État bien sûr. Mais dans quel état ! Et puis ne s'agirait-il pas encore d'un énième coup de "com" ?
Je hais le vaccin et je sais que je vais du coup en étonner beaucoup et en décevoir certains : je vais devoir me faire vacciner ! Je ressens cela comme un défaite humiliante d'autant que j'ai milité avec force et conviction contre cette campagne d'intimidation, cette énième démonstration que nous sommes un peuple de misérables serviles, effrayés de tout.