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A part eux toute femme ou homme de gauche considère que son rôle est d’unifier les classes populaires en les aidant à défendre leurs intérêts au-delà des apparentes divisions et idées exprimées. Pas d’acter les divisions en ayant comme stratégie principale un discours spécifique pour chaque partie de ces classes populaires.
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Il est de bonne guerre pour la gauche de mener le combat politique même dans ces conditions désavantageuses. Mais compte tenu de l’impasse où cela mène, cela ne devrait pas se faire au détriment de la lutte idéologique pour contrer la domination de la droite sur les préoccupations des gens : l’immigration, la dette, la guerre d’Ukraine, l’alternative crédible à ce système.
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Le cheval parcourant la seine ! La flamme qui parcoure le monde, Marseille, le métro, le Louvre et les toits de Paris ! Les monuments ! Les spectacles ! L’énergie de la diversité ! les délégations d’athlètes, dont ceux des réfugiés, d’Ukraine, de Palestine… magnifique malgré la pluie ! Bravo !
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Avec 28% des votants, moins de 20% des inscrits, moins de 200 députés sur 577, et bien que divisé, le NFP prétend gouverner, parce qu’il est arrivé en tête aux élections grâce au fait que droite et extrême droite, avec chacune à peu près les mêmes scores, sont encore plus divisées que lui. Avec ses 4 composantes, LFI, PS, Écologistes et PCF, d’où vient le Nouveau Front Populaire ?
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L’échec du RN sans majorité, ni absolue ni relative, ne peut masquer qu’il progresse encore lors des élections du 7 juillet : RN 32 %, NFP 25%, Macronistes 24%, LR 8%. La victoire du Labour ne masque pas l’élection de Farage en Grande Bretagne. L’échec de Trump aux élections de 2022 n’en fait pas moins le favori pour les élections de novembre 2024 aux USA…
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Qu’est qui empêchera un groupe de députés LR ou Horizon, élus grâce aux désistements de la gauche, de faire ensuite l’appoint au groupe RN pour une majorité absolue ? Bien sûr au nom du dévouement pour éviter le blocage du pays ! Dévouement facilité par le ralliement de milliardaires et de la bourse à un RN qui saura en conséquence modifier son programme à la marge.
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La crise du capitalisme c’est ça : Le risque du RN au pouvoir, la crise politique en France, l’impression de chaos à l’international avec les guerres d’Ukraine et de Gaza, l’insurrection en Kanaky, l’élection en vue de Donald Trump, la préparation d’un conflit avec la Chine… Et la crise du capitalisme ça fait mal. D’autant plus qu’elle est loin d’être terminée, et est lourde d’autres drames.
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À moins de se contenter d’un « peuple de gauche » à 32% des votants, 16% des inscrits, l’union des partis de gauche n’est pas encore l’union du peuple. Une victoire électorale à l’arrache n’en serait pas réellement une non plus. Tant que la moitié de ce dernier récuse la fraternité, la solidarité avec les travailleurs des autres pays on ne pourra pas parler de victoire.
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La gauche à 30% est écrasée par une extrême droite à 40% ! Bien sur la division a compté. Le plus grave n’est cependant pas la division de la gauche, mais la division de la classe ouvrière. Le plus grave est que la gauche a laissé attaquer, sans réellement réagir, la fraction immigrée de la classe ouvrière et a laissé ainsi l’extrême droite diviser les travailleurs.
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La campagne a donné quelques éclairages. Voter d’abord pour ne pas perdre un droit démocratique au moment où les régimes autoritaires ou illibéraux s’installent partout et que leurs tenants contestent les résultats des élections. Voter aussi pour conforter l’Europe, tentative de dépasser les antagonismes nationaux. Voter, mais pour qui ? Parmi les principales listes candidates.