Quelques billets d'humeur, à la suite d'un roman (Comme des Riches) sur le drame du déclassement social inspiré de faits réels (faites-moi donc un procès) publié ici en feuilleton sur 27 épisodes.
Domination et oppression, systémiques ou sporadiques, créent des victimes, chacune dans leur catégorie, chacune dans leur combat. Comment s'extraire de cette injonction victimaire, sinon en n'appartenant qu'à soi-même ?
Entrée du blog au club des 27 : un dernier chapitre pour clore l'histoire et surtout la mettre en perspective avec une prise de parole de l'auteur (le vrai).
26ème stance : l'ouverture par le geste, ou comment suivre sa propre voie pour créer le monde tel que nous le voulons pour nous y réaliser. Et, bien sûr, la révélation finale !
Antépénultième chapitre : faut-il se laisser provoquer à la colère par ce que le monde présent nous envoie ? Esclavage des migrants là-bas ou prostitution estudiantine ici, l'épouse de Stéphane Gallais n'y voit qu'un chemin vers l'illumination et l'expérience de l'unité.
24ème chant : l'épouse du condamné évoque son sacerdoce auprès d'enfants incapables de communication. Point n'est besoin d'argent pour sanctifier la qualité d'un travail quand elle vous éblouit à travers un sourire de petite fille.
Pièce 23 : le dossier s'élargit à la famille du prévenu. C'est en voyant ses filles subir l'oppression scolaire que la narratrice remet en cause autant sa vie personnelle que les choix de son mari "déclassé".
22ème position : se rendre compte que, même dans l'échec et dans la souffrance, quelqu'un peut se trouver à sa juste place. Non pas pour suggérer l'abandon de toute lutte, mais pour signifier que chaque étape est une avancée sur le chemin.
Chapitre 21 : Aveuglement sur l'état réel des finances et lucidité sur la poursuite des efforts professionnels. La tête dans le guidon il est difficile de voir la lumière qui baigne et illumine chacun de nous.
Et de 20 : l'épouse de Stéphane Gallais apporte son regard distancié sur ce qu'a vécu la famille. Il s'agit pour elle, non d'une mise au point, mais d'une approche holistique du phénomène à l’œuvre. Les énergies qui nous gouvernent ne s'arrêtent pas aux seules personnes impliquées.
Chapitre 19 : dernière intervention du déclassé en réponse aux articles faussement objectifs qui décrivaient sa chute. Ici encore, la quête d'améliorations avancée par le management ne sert qu'à masquer la brutalité des restrictions et contrôles sur les salariés.