Le rock-club dont DDT parle dans ce morceau, ce n'est pas n'importe quel établissement, mais le Rock-Club de Leningrad, créé en 1981, au 13 rue Rubinstein.
Limonov, Letov et Douguine sur fond de drapeau du NBPAujourd'hui, à la télé russe, on parlait des zagradotriady. Un des représentants officiels de la DNR en tenue de camouflage affirmait que ces détachements étaient chargés de fusiller sur place les soldats ukrainiens qui battraient en retraite.
Il y a environ une semaine, on annonçait, en Russie, le lancement, à partir du 1er février, d'une nouvelle chaîne de télévision, «Tekhno 24», entièrement dédiée à l'armement, à la recherche de pointe et ciblant «les hommes de 30-45 ans qui ont réussi dans la vie et qui sont curieux», mais ayant vocation à s'adresser aux patriotes masculins de tous âges.
Egor Letov, figure emblématique du punk russe que je vous ai déjà présenté plus d'une fois sur ces pages, était, à la fin des années 80, extrêmement prolifique. Son but principal était alors de dénoncer et de mettre en musique toute l'absurdité du système soviétique. En marge de son groupe principal, Grajdanskaïa Oborona, il avait fondé, avec ses acolytes de la scène punk «sibérienne»«Managuer» et «Kouzia OuO», le projet «Kommunizm».
Il y a une vieille tradition dans les écoles russes : les « lectures pouchkiniennes », des soirées durant lesquelles étudiants et professeurs se déclament passionnément du Pouchkine, parfois pendant des heures, selon différents thèmes : « Pouchkine amoureux », « Pouchkine en exil », « Pouchkine contre les notables et les maris cocus », « Pouchkine et les poètes contemporains », etc. « Pouchkine, c'est notre tout », comme on aime le répéter en Russie.
Je me permets très humblement de dédier cette traduction à mon ami Youri, ainsi qu'aux matelots russes qui ont poireauté pendant des mois à Saint-Nazaire en attendant la livraison du Mistral-Vladivostok, et qui ont dû rentrer bredouilles à bord du navire-école Smolny.
Pour les amateurs de rock russe, Zakhar May (prononcez «maille») était connu avant tout par l'intermédiaire du très populaire Sergueï « Chizh » Tchigrakov : tout d'abord, ce dernier le cite dans son morceau « Boogie-Kharkov » : « J'ai malheureusement raté Zakhar, le gars de Baltimore ». En 1988, quand Tchigrakov rejoint les Raznye Ludi et s'installe à Kharkov, ville dont Zakhar May est originaire, celui-ci est déjà parti vivre aux États-Unis. Là-bas, il ne fait pas une carrière de rock-star mais travaille comme informaticien tout en continuant à faire un peu de musique : il enregistre quelques albums et donne de petits concerts, souvent en appartement, pour des émigrés russophones.