Depuis plus d'un an, toute l'attention des médias russes, et avec eux, par conséquent, de la population, est rivée sur le cours du pétrole. La chute et la constante fluctuation des prix mettent en péril la stabilité d'une économie dont près de 20 % du PIB dépend de l'export de matières premières. Aujourd'hui, lors d'une conférence de presse, Igor Setchine, président du conseil d'administration de Rosneft', quand on lui a demandé son pronostic sur le cours du pétrole, a conseillé à tous ceux qui voudraint connaître la réponse de « s'adresser à une voyante ».
Cet été, sur le runet, on a beaucoup parlé de montres : la première fois, c'est Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine, qui s'est affiché à plusieurs reprises, notamment lors de son mariage très médiatisé avec l'ex-patineuse Tatiana Navka, portant des montres de luxe qui ne collent pas avec son plutôt modeste salaire de fonctionnaire
Voilà plusieurs jours qu'un acte de vandalisme défraye la chronique en Russie : le 15 août, Dmitri «Enteo» Tsorionov et une dizaine de membres de son mouvement «La Volonté de Dieu» (Божья Воля, Boj'ia Volia) ont fait irruption dans les locaux de l'exposition «Les sculptures que nous ne voyons pas», dédiée à des artistes interdits à l'époque soviétique.
Mes goûts et mes désirs sont bien curieux,C'est peu de dire que je ne suis pas ordinaire :Je peux ronger un verre comme je peuxVous déchiffrer Schiller sans dictionnaire.
Le rock-club dont DDT parle dans ce morceau, ce n'est pas n'importe quel établissement, mais le Rock-Club de Leningrad, créé en 1981, au 13 rue Rubinstein.
Limonov, Letov et Douguine sur fond de drapeau du NBPAujourd'hui, à la télé russe, on parlait des zagradotriady. Un des représentants officiels de la DNR en tenue de camouflage affirmait que ces détachements étaient chargés de fusiller sur place les soldats ukrainiens qui battraient en retraite.
Il y a environ une semaine, on annonçait, en Russie, le lancement, à partir du 1er février, d'une nouvelle chaîne de télévision, «Tekhno 24», entièrement dédiée à l'armement, à la recherche de pointe et ciblant «les hommes de 30-45 ans qui ont réussi dans la vie et qui sont curieux», mais ayant vocation à s'adresser aux patriotes masculins de tous âges.
Egor Letov, figure emblématique du punk russe que je vous ai déjà présenté plus d'une fois sur ces pages, était, à la fin des années 80, extrêmement prolifique. Son but principal était alors de dénoncer et de mettre en musique toute l'absurdité du système soviétique. En marge de son groupe principal, Grajdanskaïa Oborona, il avait fondé, avec ses acolytes de la scène punk «sibérienne»«Managuer» et «Kouzia OuO», le projet «Kommunizm».