Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)
Genève - Suisse
Passionnément marxiste, je crois à la révolution, à la radicalité et à la confrontation si on veut vraiment changer profondément l'ordre injuste des choses. Mais, par pragmatisme, je m'inscris dans la1…
militance réformiste ou socialiste. Quant à l'éclairage idéologique et politique, je suis persuadé que le discernement s'acquiert et s'aiguise à la lumière du débat contradictoire.
Sous le régime de Tshilombo, c'est la diplomatie de façade, la critique n’est pas assez sévère, elle vise néanmoins à souligner le gros décalage entre le gigantisme et l'intensité de la diplomatie du président et l’absence de résultat concret, surtout sur les questions cruciales de la sécurité, de la reconnaissance du Génocide des Congolais et de l’arrêt des pillages des ressources du Congo
Cette diplomatie du paraître est une insulte à la dignité des Congolais. Elle est le miroir d’un pouvoir qui préfère l’image à l’impact, le prestige égoïste de kleptomanes à l’équité pour tous. Il est donc temps de dire stop. De réclamer des comptes. De rappeler que chaque dollar dépensé pour le paraître est un dollar volé à l’avenir.
À New-York, Genève, Addis-Abeba ou à Davos, Kinshasa parade. À Kinshasa, le peuple mendie. La diplomatie du régime Tshisekedi se pavane sur les scènes internationales, mais oublie les scènes locales. Derrière les flashs, les factures s’accumulent. Derrière les accolades, les écoles s’effondrent...
La diplomatie n’est pas un théâtre d’apparat, ni un instrument d’enrichissement personnel ; mais un outil au service de la nation. Dans un pays, où chaque dollar public compte, il est moralement et politiquement impératif de rompre avec la logique de dépenses voluptuaires et plaisancières pour privilégier une diplomatie à la hauteur des défis, des valeurs et des aspirations du peuple congolais.
Chaque déplacement de l’éléphantesque et affligeante horde du Président de la RDC à l’étranger devient un miroir. Et ce que l’on y voit, ce n’est pas la grandeur d’un État, mais l’inconfort d’un costume trop large, taillé pour impressionner, mais incapable de contenir la vérité ; celle d’une population ployant sous une précarité infrahumaine et d’un pays au bord de l’asphyxie…
En substance, faisons une référence à l'"hédonisme", une façon imagée et forte de dénoncer l'écart entre le surendettement croissant, qui hypothèque l'avenir du pays, et la qualité ou la pertinence des dépenses somptuaires et plaisancières perçues comme motivées par le confort ou la jouissance immédiate de quelques égoïstes plutôt que par une vision de développement durable pour tous...
Pourquoi un politique aussi aguerri et réputé pour sa combativité que Kamerhe choisit-il de démissionner d’un poste de pouvoir si immense face à une simple motion de déchéance ? Loin d'être une défaite, ce retrait serait une décision calculée. Surnommé caméléon de la politique congolaise, Kamerhe pourrait se positionner pour une future opposition, anticipant un revirement de l'échiquier politique
La démission de Vital Kamerhe, présentée comme volontaire mais vécue comme une humiliation, marque plus qu’un simple changement de fauteuil à l’Assemblée nationale. Elle révèle les fissures d’un pacte politique jadis scellé dans la confiance, et ouvre la voie à une recomposition stratégique explosives dont les contours restent à définir...
Dans un contexte où les institutions sont affaiblies et les libertés restreintes, la parole devient un outil de lutte. Tribunes, vidéos, débats, publications… Chaque prise de position est une brèche dans le mur du contrôle. Refuser le récit officiel, c’est déjà résister...