Je profite de la présence du Président français aujourd’hui à Tanger pour inaugurer en grande pompe le lancement du premier TGV marocain, pour lui rappeler que le Maréchal Pétain, dont il vient de rendre hommage pour son action durant la première guerre mondiale, était également entre Verdun et Vichy responsable de la mort de milliers de civils marocains dans le Rif entre 1925 et 1926.
Mon livre n’est pas un témoignage de plus sur la guerre Espagne. Il est plutôt un roman historique qui laisse une large place à une fiction traversée par tout ce que j’ai pu récolter comme informations aussi bien d’un point de vue familial qu’historique. Il est surtout imprégné de ce que ma mémoire a pu préserver de ces fragments d’histoires que me racontait mon grand-père pendant mon enfance.
Les gouvernants de Rabat, par leur politique de fermeté et d'intransigeance, ont montré leur incapacité à prendre en compte les intérêts et les aspirations des rifains, mais aussi les intérêts et les aspirations de l'ensemble des marocains. Il faut des réponses aux revendications légitimes du Hirak et la répression n'en est pas une.
Aujourd'hui les efforts déployés par les défenseurs des droits humains viennent d'être récompensés , le détenu Rabii Ablak vient d'annoncer, il ya quelques instants, qu'il met fin définitivement à sa longue grève de la faim de 40 jours. Notre combat pour la libération des tous les détenus politiques continue.
A l’approche de la date du 20 juillet 2017, journée de la grande marche d'Alhoceima en soutien du Hirak et pour la libération des détenus politiques et à laquelle participeront des centaines de milliers de personnes venues de tous les coins du pays et de la diaspora rifaine en Europe, le temps au Maroc semble s'accélérer.
Ce soir, dans le Rif, des milliers de personnes qui, au moyen de leurs casseroles, vont à nouveau crier leur colère et dire non à l'obéissance servile. C'est là un nouveau moyen civique pour continuer à exprimer leur indignation face à un gouvernement qui ne veut pas entendre et répondre à des revendications socio-économiques légitimes.
Avec la constitution du nouveau gouvernement, on est retourné à la case de départ d'avant la constitution de 2011. Le seul grand perdant dans cette confrontation entre Benkirane et le Palais et qui a duré plus de 5 mois est la démocratie, renvoyée pour le moment aux calandres grecques.
Avec la nomination d'un nouveau chef de gouvernement, le pouvoir marocain vient d'humilier le parti islamiste PJD et son chef, et même temps rappeler aux autres que ce n’est pas les urnes qui comptent, mais c'est la volonté du makhzen qui triomphe toujours.