Cette après-midi du vendredi 8 décembre 2017, il fait un temps glacial et humide. Nous sommes nombreux réunis au Cimetière du Père Lachaise, près du Mur des Fédérés. C’est en face qu’a lieu la petite cérémonie en hommage à Claude Willard.
100 ans tout juste après la Révolution d’Octobre, on entend et lit de grandes et doctes choses ces derniers temps.
Stéphane Courtois ou Pascal Ory ont sonné la charge.
La mobilisation a été exceptionnelle. Le pari politique de la France Insoumise est une vraie réussite. Par un soleil radieux, nous étions des dizaines et des dizaines de milliers.Pour dire NON aux ordonnances Macron et au nouvel ordonnancement libéral accéléré qui tente de se mettre en place sous nos yeux. La rue s’est fait entendre hier. Il fallait s'y attendre.
Septembre 2017 : 225 ans après la naissance de la République, les symboles sont têtus.
Retour sur quelques positions royalistes au plus haut niveau de l'Etat.
Il y eut le temps nécessaire du constat, de la réflexion (voir le précédent billet de blog) qui déjà n'empêchait pas l'action. Il y a maintenant uniquement le temps de la lutte – tous azimuts – contre le F.N. Pour moi, c'est simple : TOUTE L'ENERGIE SE TOURNE VERS UN SEUL BUT : BARRAGE AU F.N. Il faut abattre les forces obscures, sinistres, dont Le Pen est la représentation politique aujourd'hui.
Derrière Macron, les trois suivants se tiennent dans un mouchoir de poche. C’est bien le premier enseignement qui s’impose. Qui eut pensé un tel résultat il y a exactement trois mois ? On annonçait partout un duel Fillon-Le Pen. Un Hamon en orbite et Mélenchon dans les limbes, sous 10 %...
C’était le 20 mars, à Paris, jour du grand débat télévisé entre les cinq principaux candidats à la Présidentielle...
Le contexte d'alors ? Les sondages donnent Le Pen entre 24 et 28. Mélenchon à 9-10 et Hamon à 15-16. Et parlaient de 50% d'électeurs indécis.
Il est logique que Monsieur Fillon ait voté contre les lois sur la transparence de la vie publique, en octobre 2013, comme presque tous les élus LR.
Le Pénélopegate est le symbole du double visage d'un candidat amené à perdre pied après avoir perdu la main.