C'est bien le 9 mai, à 1h01 qu'officiellement la guerre s'est terminée en Europe. Et, en fait, c'est bien de là que l'on peut dater le début de la guerre froide.
Cela n’aura échappé à personne : le 5 mai, c’est un bicentenaire historique ! En 1821, à Sainte-Hélène, Napoléon rendit l’âme, alors que son souvenir est banni par la restauration monarchique. Deux cents ans plus tard, la polémique est autrement plus présente que lors du bicentenaire de sa naissance.
J'apprends, bouleversé, la mort, à 42 ans, d'un cancer, de Joseph Ponthus, cet homme amoureux d'Apollinaire et de Trenet, dont les choix de vie furent à l'exact opposé des artifices médiatiques.
Mettre en avant la Déclaration des droits de l’homme et « en même temps » contrevenir aux règles de la laïcité par des choix d’illustration pour le moins étranges, voilà un exemple des contradictions qui habitent notre société et hantent les droites adeptes de Macron - à leur insu ?
Ne nous y trompons pas : le 6 janvier, au Capitole, il s’agissait de fait d’un avertissement, non pas d’un baroud d’honneur. Une émeute, un coup de force séditieux qui ne fait qu’accroitre la tension extrême. Car nous sommes passés dans une autre dimension. Le 20 janvier s’annonce donc comme une journée sous très haute tension.
« Le capitalisme peut et doit assimiler tout le social du socialisme » (Edmond Giscard d’Estaing, « Le capitalisme », 1928)
La politique giscardienne fut une mise en pratique des idées paternelles.
Les rôles sont bien répartis : Une Ministre de la Culture qui prend la posture : « vous allez voir ce que vous allez voir ! J’ai l’ticket gagnant. » L’idée était bonne et logique. Facilement réalisable aussi et ne coûtant rien : un ticket de spectacle comme preuve et hop, un retour chez soi sans encombre, après le concert, le cinoche, le théâtre ou l'opéra. Mais voilà, tout était déjà plié.