Je continue de charger mon son sac à dos pour marcher dans le passé comme ici de Gentioux Pigerolles au Mont Gargan afin de m'ouvrir de nouveaux horizons.
Ce billet raconte mon parcours du " con battant " qui voulait absolument publier des livres qui racontent l'histoire des perdants, bien différente de la soupoudrée et de l'enjolivée des pseudo-gagnants.
L'illustre Max Demau, cet intellectuel de l'ignoré connaissait depuis longtemps Kenneth White. De mon côté, Élisée Reclus était devenu un guide éclairé qui t'éloignait de la gangue intellectuelle totalitaire actuelle. Et à la fin de nos échanges, Max m'a fait un sacré cadeau.
N’en déplaisent aux consanguins didactiques ou aux Perdants radicaux (confère Hans Magnus Enzensberger) qui baignent dans une illusion raciale qui ne fait que conforter leurs pulsions mortifères, la Créolisation heureuse dessine la Trace future de l'intelligence.
C’est en lisant " Un beau matin d'été " que j’ai réalisé combien cet auteur était important à nos yeux d'utopistes-réalistes. Nico est venu par la suite compléter cette information en me détaillant l'engagement du poète anglais lorsqu'il est reparti en Espagne défendre la République attaquée par les putschistes de tous bords (armée, église, latifundistes).
Je dirai même en apesanteur car ce pays est si complexe à appréhender qu’il vaut mieux l’évoquer avec distanciation pour ne pas se faire démonter par les gardiens du temple !
L'année 1995 voyait la naissance d'un groupe de randonnée à Saint-Brice-la-Forêt dans le Val d'Oise. Nous voulions conceptualiser la découverte de la randonnée itinérante tout en prenant le temps de l'observation pour coller à notre philosophie reclusienne. Et pour commencer cette immersion pédestre dans l'inconnu, nous avions donné la préférence montagnarde à notre massif préféré, les Pyrénées.
C'est en allant à Orthez pour lancer de nouvelles aventures scribouillées que j’ai décidé d'écrire cet ultime billet au pays des Reclus. Mais je vais continuer à "marcher" mes Reclusiennes en toute liberté malgré les nuages noirs qui ne cessent de s'amonceler sur la Douce France de Rachid Taha et de Jean Ferrat bien sûr !
Dans ce second épisode de l’histoire de ce ruisseau, j'ai dû mener une première enquête du côté de Lesperon pour savoir où se cachait la source.
Quant à l'embouchure du côté de Contis, ce fut tout simplement une révélation !
Élisée Reclus comme à son habitude, l'Association Mémoire en Marensin et et le Maire du village m'ont soufflé ces idées de randonnées harmonistes qui allaient accompagner ce ruisseau caméléon qui changeait de nom à sa convenance tout au long de sa descente vers l'océan. Et ce sont les créateurs-inspirateurs de la Folle Journée de Lévignacq qui m'ont révélé l'étonnante histoire de ce cours d'eau !
Pour étudier cet aphorisme, rien ne valait une randonnée harmoniste du côté de Pouydesseaux. Il fallait aussi profiter de la présence bien pacifique de Jean Rostand pour permettre au hasard de prendre en charge la découverte de sa propre imagination.